Les conducteurs et aides conducteurs de trains exerçant au sein du département d'Oran et de ses annexes de Bechar, Aïn sefra, Mohammedia, Tlemcen, Relizane et de Sidi Bel Abbès, de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), ont entamé, hier, leur troisième journée du mouvement de grève avec le maintien d'un service minimum pour le trafic des transports des voyageurs. Selon des représentants du collectif de ces employés rencontrés mardi au niveau de la gare ferroviaire, les horaires des départs des trains régionaux sont respectés depuis dimanche dernier à part ceux à destination d'Alger qui accusent des retards. Pour appuyer leurs revendications contenues dans une plateforme de 54 points socio- professionnels, les grévistes, au nombre d'une trentaine de conducteurs et aides conducteurs d'Oran, organisent à proximité de l'esplanade de la gare un sit-in de protestation. Face au refus de la direction régionale d'Oran qui a reçu, dans la matinée d'hier, une délégation du collectif de ces travailleurs afin d'examiner leurs revendications et les moult promesses depuis une décennie, les protestataires exigent à présent le départ du premier responsable du service du matériel et de la maintenance du dépôt d'Oran qui occupe ce poste depuis douze ans, ont-ils indiqué. Pour ce qui est du trafic passager, une visite dans la matinée de mardi au niveau la salle d'attente de la gare ferroviaire, pratiquement vide, a permis de constater une réduction du nombre de passagers même au niveau des guichets surtout pour les destinations vers l'Algérois. Selon les agents de sécurité de la SNTF présents dans cette structure, certains usagers du train ont opté pour d'autres moyens de transport, pour éviter les aléas de ce mouvement.
