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Les citoyens et les législatives : L'indifférence, pourquoi ?
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Publié dans El Watan le 24 - 04 - 2012

La «foire» politique nationale n'attire toujours pas la foule. Après dix jours de campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, les partis politiques et leurs candidats à la députation se sont retrouvés dans des conditions inconfortables ; ils prêchent dans des salles clairsemées, voire affreusement vides.
Les électeurs ne bronchent pas et l'inflation des sigles semble avoir produit l'effet contraire à celui escompté par le pouvoir.
La désaffection populaire reste, pour l'instant, le fait marquant de cette course à l'APN. Et le pouvoir, qui croit avoir trouvé la parade au spectre de l'abstention en multipliant l'agrément de nouveaux partis, risque d'essuyer un nouvel échec. Les électeurs ne mordent pas à l'hameçon. Croyant pouvoir ressusciter l'intérêt des citoyens pour la chose politique après douze longues années de verrouillage du champ politique, de dépolitisation de la société et de diabolisation des partis, les autorités ont, en effet, levé l'embargo sur l'agrément de nouvelles formations.
Mais la démarche est maladroite. Pris au dépourvu par le vent de révolte populaire qui soufflait fort sur le Maghreb et le Moyen-Orient, le président Bouteflika a lancé ses «réformes politiques» qui se sont soldées par l'élaboration de nouveaux textes législatifs, dont la loi sur les partis adoptée en décembre 2011 et promulguée au début de l'année en cours. L'objectif était de «proposer aux électeurs de nouvelles figures et de nouveaux choix politiques». Mais est-il possible d'avoir une alternative aux partis traditionnels en l'espace de trois mois ?
C'est visiblement un vœu pieux. Car la majorité des 21 nouveaux partis ayant vu le jour depuis le mois de février dernier ne s'imposent toujours pas sur la scène. Leurs responsables ne représentent pas non plus la nouvelle élite politique nationale ; ils sont, pour la plupart, des transfuges de partis existants.
Des déçus ou des exclus du FLN, du RND, du MSP, du RCD… D'autres sont des représentants des organisations satellitaires du pouvoir.

Une floraison de partis fait-elle la démocratie ?

De plus, certains «leaders» de ces nouvelles formations n'ont d'objectif que la participation aux législatives. A tout prix. Sans véhiculer une idéologie et sans se doter de programmes politique, économique, social et culturel consistants, en mesure de capter les électeurs – la création des partis s'est faite à la hâte – les nouveaux responsables politiques se retrouvent à court d'arguments devant leurs auditoires.
Ils se mettent alors à puiser dans le discours du pouvoir et à seriner ses arguments pour inciter les électeurs à se rendre massivement aux urnes, le 10 mai prochain. «La main étrangère», «le danger extérieur qui menace la nation»… sont érigés au rang de programmes politiques. Des chefs de parti n'hésitent même plus à s'afficher avec le portrait du président Bouteflika pour convaincre les gens à voter pour eux.
Cela suffira-t-il pour conjurer le spectre de l'abstention qui reste la seule hantise du pouvoir ? En tout cas, cette floraison des partis ne peut faire la démocratie. Elle rend, en revanche, illisible le champ politique. Du coup, il sera difficile pour les profanes de distinguer les véritables opposants des saisonniers de la politique.


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