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Dépenses militaires algériennes : en hausse de 44% en 2011
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Publié dans El Watan le 24 - 05 - 2012

Selon un institut suédois, l'Algérie a été classée premier pays dépensier en matière d'armement en Afrique du Nord. Ces importantes dépenses seraient liées aux conflits régionaux, notamment la situation instable en Libye.
En 2011, l'Algérie a été classée de loin premier pays pour ses dépenses en matière d'armement dans l'Afrique du Nord. En effet, la plus grosse part de l'augmentation de l'armement en Afrique – 8,6% selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) – est attribuable à l'augmentation de 44% du budget militaire de l'Algérie.
L'Institut international indépendant de recherche sur les confits armés précise,dans son rapport 2011, que cette importante augmentation (2,5 milliards de dollars) est liée en partie aux préoccupations relatives au conflit libyen. Un Etat avec lequel l'Algérie partage une bande frontalière de plus de 1000 km.
Cependant, même avant la crise générée par le Printemps arabe en 2011, le SIPRI avait classé l'Algérie, sur les cinq années 2006-2010, dans le «top 5» des plus gros importateurs d'armes dans le monde. Cette option semble une tendance stratégique à long terme, notamment lorsqu'on sait que, depuis 2002, l'Etat algérien a augmenté ses dépenses militaires de 170%. L'Algérie a, en tous cas, clairement décidé de moderniser sa flotte, à la fois pour répondre aux enjeux de surveillance et de protection de son espace maritime, mais aussi pour répliquer au vaste plan de développement de la Marine marocaine.
«L'Algérie a reçu deux sous-marins de type Kilo russe et fait moderniser ses deux unités déjà en service, alors qu'un bâtiment de débarquement et de soutien logistique de 142 mètres et 8800 tonnes en charge, dérivé du transport d'assaut italien San Giusto, a été commandé à Fincantieri pour une livraison en 2014. Le français Ocea a, par ailleurs, livré 20 patrouilleurs de 30 m aux garde-côtes algériens entre 2008 et 2011, alors que trois grands remorqueurs de haute mer de type UT 515 seront livrés cette année par STX Europe», détaille le site spécialisé «mer et marine».
Ce programme de surarmement s'inscrit, vraisemblablement, dans un semblant de guerre froide matérialisée par une course effrénée à l'armement que se livrent, depuis plusieurs années, l'Algérie et son voisin de l'ouest, le Maroc. Ce sont les deux Etats les plus dépensiers de la région nord-africaine. En arrière-plan se profile le conflit du Sahara occidental, un territoire de 266 000 km⊃2; que le Polisario, soutenu par l'Algérie, dispute au Maroc depuis 1976.
Mais le royaume chérifien peine à surpasser l'Algérie en matière de dépenses militaires puisque durant la dernière décennie, le Maroc a augmenté ses dépenses militaires de 42% seulement. Sa dernière acquisition de frégates multimissions (Fremm) ne semble pas inquiéter l'Algérie qui, en réponse, a conclu un contrat de 2,5 milliards de dollars avec l'allemand TKMS pour la livraison de deux corvettes Meko armées en missiles par le suédois Saab Bofors et le sud-africain Denel. Six hélicoptères Super Lynx sont également prévus dans ce contrat ; ils seront livrés par l'italien Agusta Westland qui a doté, également, la police et la Gendarmerie nationale des mêmes appareils.
«Sur l'ensemble du continent, la hausse des dépenses militaires est principalement la conséquence des évolutions de quatre des cinq plus gros budgets de la région (Algérie, Angola, Maroc et Nigeria), le cinquième (Afrique du Sud) ayant diminué ses dépenses. Plusieurs évolutions témoignent une fois encore du lien entre revenus du pétrole et investissements militaires dans la région. Les hausses observées dans les budgets de l'Algérie, de l'Angola et du Nigeria, autant que la baisse constatée dans le cas du Tchad, sont la résultante des fluctuations des revenus tirés par ces Etats de l'exploitation de leur pétrole et de leur gaz», note le rapport 2012 du Groupe belge de recherche et d'informations sur la paix et la sécurité (GRIP).
Austérité aux Etats-Unis et en Europe, augmentation des dépenses en Russie
Les dépenses militaires des Etats-Unis, premier dépensier au monde, ont diminué de 1,2% en 2011, soit 8,7 milliards de dollars de moins par rapport à 2010. «Ceci est en partie dû au long retard pris par le Congrès américain pour approuver le budget pour l'exercice 2011, suite à l'affrontement qui a opposé l'Administration Obama et les républicains sur la façon de réduire le déficit budgétaire des Etats-Unis», explique le SIPRI dans son rapport.Cette tendance devrait se poursuivre dans la mesure où les dispositions de réduction du déficit, approuvées par le Congrès en 2011, restreindront la future croissance du «base military budget». En outre, les retraits des troupes d'Irak et d'Afghanistan entraîneront des chutes dans les dépenses de guerre.
«Les trois plus grands dépensiers militaires d'Europe de l'Ouest (Allemagne, France et Royaume-Uni) ont commencé à réduire leurs dépenses dans le cadre des mesures d'austérité imposées pour réduire leur déficit budgétaire. Le budget militaire de la France a diminué de 4% depuis 2008, alors que les réductions au cours de la même période en Allemagne (1,4%) et au Royaume-Uni (0,6%) ont été plus modestes. Ces deux Etats ont prévu de nouvelles réductions dans les années à venir», estime la même source, qui affirme par ailleurs que «des réductions bien plus importantes ont été opérées en Grèce, en Espagne, en Italie et en Irlande à la suite de leur crise des dettes souveraines. La plupart des pays d'Europe centrale ont également fait des coupes sévères».
La Russie, en revanche, a augmenté ses dépenses militaires de 9,3% en 2011 pour atteindre un total de 71,9 milliards de dollars, faisant de ce pays le troisième plus grand dépensier militaire dans le monde, dépassant le Royaume-Uni et la France. «De nouvelles augmentations des dépenses militaires sont prévues, notamment en équipement, en recherche et développement et en soutien à l'industrie des armes et des services militaires au cours de la période 2011-20», révèle le SIPRI. La Russie a en effet prévu de remplacer une bonne partie de son équipement militaire – qui date pour sa plus grande part de l'ère soviétique – par un arsenal moderne pour 2020.


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