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Ali Benouari (Ancien ministre délégué au Trésor)
« Le marché du change est resté le seul secteur administré »
Publié dans El Watan le 27 - 02 - 2006

M. Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor sous le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali, revient dans cet entretien sur la question de la convertibilité du dinar et les conséquences avantageuses qu'elle pourrait avoir aussi bien sur l'économie nationale que sur le psychique des Algériens. Selon lui, la question mérite un large débat au sein de la société civile d'autant que le gouvernement ne peut pas prendre à lui seul une mesure d'une aussi exceptionnelle importance.
Vous plaidez depuis quelque temps pour la libéralisation du marché de change et pour la convertibilité du dinar. Pouvez-vous nous expliquer d'abord ce qu'est la convertibilité ?
C'est l'abolition du contrôle des changes. Il faut savoir qu'avant l'introduction de l'euro, très peu de pays d'Europe de l'Ouest avaient aboli totalement le contrôle des changes. J'en veux pour preuve la France qui, jusqu'aux années 1990, avait instauré des restrictions à l'accès à la devise pour les résidents français. Pourtant, personne ne niait que le franc français était convertible. Je tiens à préciser cela parce que je ne veux pas qu'on dise demain que je suis pour l'abolition totale du contrôle des changes. Je dis cela juste pour que les gens comprennent ce qu'est la convertibilité des changes. Même si pour tel ou tel aspect particulier des transferts on maintient de petits aménagements à caractère prudentiel. Mais globalement, c'est l'abolition des contrôles des changes, c'est-à-dire la possibilité pour un résident détenteur de dinars de pouvoir les convertir sans avoir besoin de satisfaire à une montagne d'exigences telle que la domiciliation et la nécessité d'avoir une entreprise, un registre de commerce et être solvable et bancable auprès de la banque pour domicilier une importation. Concernant ce dernier point, cette mesure ne pose plus de problème puisque depuis la signature des accords d'ajustement avec le FMI début 1994, le principe d'interdire les interdictions. Déjà à ce moment-là, nous étions en avance sur la Tunisie et le Maroc. Mais, comme toujours, nous cédons trop facilement parce que nous n'avons pas de politique.
Concrètement, aujourd'hui, la convertibilité commerciale est de rigueur, mais l'importation des services par exemple pose problème...
Normalement, l'importation des services est soumise aux mêmes règles que l'importation des biens. Quiconque voudrait importer des services (une assistance ou une expertise) peut avoir accès à la devise et peut transférer de l'argent. Mais déjà ceci est plus compliqué. J'ai entendu de la part de beaucoup d'entreprises étrangères qu'elles avaient des difficultés à se faire payer. Beaucoup d'entreprises algériennes ont des difficultés à domicilier un contrat de service. Donc, même cette convertibilité courante ne fonctionne pas très bien. La convertibilité du dinar que je plaide n'est pas applicable à la nature de l'opération de transfert ou à une catégorie économique mais vise beaucoup plus le dinar lui-même. Je préfère parler de liberté de change totale quitte à l'assortir de restrictions mineures que de parler d'un régime de non convertibilité avec des pans entiers qu'on dit ouverts à la convertibilité qui en réalité n'en est pas une.
A quoi profiterait cette convertibilité ?
La convertibilité du dinar porte sur le marché au comptant. J'introduis cette notion parce que c'est un des éléments de réussite de la mise en place d'un marché des changes à terme, uniquement dans la mesure où la convertibilité du dinar permet d'asseoir et d'instaurer un marché monétaire de la devise. Et c'est ce dernier qui donne à la convertibilité un impact direct sur le marché à terme. Car on peut aujourd'hui envisager un marché interne à condition d'instaurer un marché monétaire de la devise sans rien changer au régime de change actuel. Mais ce marché monétaire de la devise qui est indispensable pour la mise en place du marché à terme souffrirait lui-même de la non-convertibilité du dinar. Autrement dit, pour faire un marché à terme il faut un marché monétaire de la devise et pour faire un marché monétaire de la devise il faut que les restrictions de changes d'aujourd'hui soient levées. C'est ce qui permettrait aux banques de pouvoir garder des devises et de les gérer dans l'intérêt de leurs clients, alors qu'actuellement elles sont obligées de les déposer à la Banque centrale. Les banques ne peuvent pas échanger entre elles des devises. Cette limite découle justement de la non-convertibilité du dinar. Mais si je devais donner un seul argument pour défendre la convertibilité du dinar, ce ne sera pas par rapport aux impacts purement techniques. Car aujourd'hui, avec l'aisance financière que connaît le pays, rien ne presse. Cependant, la raison fondamentale qui devrait nous pousser à aller de l'avant sans hésiter c'est la fenêtre qui s'ouvre aujourd'hui et qui coïncide avec la stabilité politique du pays, les niveaux atteints par le pétrole et le gaz, l'embellie financière et le vaste programme de privatisation qui créé paradoxalement une forte demande sur le dinar. A mon avis, il faudrait accompagner ce processus et le rendre irréversible. En décrétant la convertibilité du dinar, on instaure une confiance dans l'économie algérienne pour les investisseurs étrangers qui auraient aujourd'hui quelques raisons d'hésiter à investir en Algérie. Mais au-delà de ça, il y a aussi le retour de la confiance des Algériens en eux-mêmes. Dans la détresse que nous vivons, les doutes qui assaillent nos chefs d'entreprises et notre peuple en général, nous avons besoin de quelque chose qui nous redonne l'espoir et la confiance. Je pense à la monnaie, parce que, pour paraphraser Jacques Rueff dans son livre « L'âge de l'inflation », « aujourd'hui, plus que par le passé, le sort de l'homme se joue sur la monnaie ». Pour adapter cela au contexte algérien, je dirai qu'aujourd'hui plus que par le passé, il faut redonner aux Algériens confiance en eux-mêmes et le symbole le plus fort de cette confiance est la convertibilité du dinar.
Que va-t-il se passer concrètement avec l'instauration de la convertibilité ?
Il va se passer probablement une foule de choses qui relèvent du psychologique autant que du concret économique vécu. La fuite devant le dinar et la fuite désespérée vers des horizons étrangers risque de cesser à partir du moment où les gens verront qu'ils possèdent de la devise quelle que soit la modicité de la somme d'argent qu'ils ont dans leur poche. C'est en quelque sorte un pouvoir d'évasion que ces gens seront d'autant moins enclins à l'utiliser pour s'évader qu'ils savent qu'ils peuvent le faire à tout moment parce qu'il est dans leur poche ou dans leur compte en banque.
Oui, mais il y a aussi ceux qui disent, au contraire, que la convertibilité du dinar entraînera inévitablement une fuite massive des capitaux vers l'étranger...
Ceux qui affirment une telle chose ne devraient pas l'utiliser comme argument avant de l'étudier et de l'examiner. Je voudrais bien aujourd'hui que l'on s'empare de cette problématique et qu'on en examine ses effets pervers éventuels. Mais qu'on ne s'arrête pas à cette crainte théorique pour refuser de prendre en charge la problématique de change qui est absente des réformes. Contrairement à une opinion répandue, la convertibilité du dinar ne provoquera pas de fuite massive des capitaux. La visibilité et la transparence des mouvements de transferts (qui devront nécessairement passer par le système bancaire) excluent en effet qu'il puisse y avoir des transferts d'argent non déclaré. Bien au contraire, l'attrait d'un taux de change meilleur et d'une plus grande sécurité est susceptible de provoquer le rapatriement dans le circuit officiel des énormes liquidités qui prospèrent sur le marché informel, qui amenuisent les ressources budgétaires et engendrent la corruption à grande échelle. Le retour de ces capitaux dans les circuits financiers officiels améliorera considérablement la liquidité des banques qui retrouveront également là l'occasion de multiplier les occasions de leur réemploi au détriment des financements privés et occultes. On a libéré le marché du travail, des biens et des services, mais le seul secteur qui reste administré c'est celui du taux de change. La seule politique qui n'est pas prise en charge c'est la politique de change. C'est la raison pour laquelle qu'un marché administré crée la pénurie et le marché parallèle. Aussi, il y a deux facteurs que l'on pourrait mettre en avant pour caractériser l'importance de cette politique de change. Celle-ci donne en effet aux gouvernants le moyen d'avoir un outil d'alerte et d'information permanent. Aujourd'hui, faute d'une politique de change, nous n'avons pas cet outil d'alerte qui nous indique l'état de santé de l'économie. Cela fait des années que nous conduisons nos réformes, que nous prenons des décisions importantes et souvent courageuses mais nous ne savons pas quel est l'état de santé de notre économie parce que nous n'avons que l'argent du pétrole qui coule à flots. Mais au fond, quand on voit la valeur ajoutée industrielle qui est de 7% du PIB on peut deviner que les choses vont mal. Cependant, concrètement rien ne vient l'étayer parce qu'il y a des surplus d'avance commerciale, des surplus d'avance de paiement, l'inflation reste contenue dans des limites acceptables, des chantiers sont ouverts partout mais nous n'avons pas un élément objectif qui nous renvoie l'image de l'état de santé de notre économie. Le deuxième rôle que pourrait jouer cette politique c'est celui d'amortisseur et de correcteur des déséquilibres externes à mesure que des déséquilibres se produisent. Le taux de change a un rôle important dans l'ajustement. Aujourd'hui, un taux administré fixé d'une manière j'allais dire aveugle ne nous permet pas de savoir si le dinar est surévalué ou sous-évalué. Nous reproduisons actuellement une méthode qui a fait ses preuves dans les années 1970. Nous l'avons corrigée en 1994 avec les accords d'ajustement avec le FMI en introduisant des coefficients de pondération mais ces derniers sont introduits à une base qui est peut-être déconnectée de la réalité. En somme la libéralisation du régime de change est quelque chose qui me semble logique et en harmonie avec la libéralisation que nous avons connue dans tous les secteurs. Je ne vois pas pourquoi on en aurait peur. Il y a des choses que l'on peu éventuellement mesurer mais le statu quo ne me paraît pas pertinent.
Pensez-vous que la libéralisation du régime de change constitue un paramètre transcendant dans l'attractivité de la place algérienne ?
Absolument, la libéralisation du régime de change est aujourd'hui, à mon avis, l'élément le plus déterminant dans l'attractivité de la place algérienne. Dans la quasi-totalité des pays arabes, la monnaie est convertible mais le taux de change est soit un flottement dirigé soit rattaché au dollar. Le seul aspect de convertibilité donne de l'attractivité à une monnaie mais ne donne pas l'assurance que demain la monnaie de décrochera pas. Mais si on devait se comparer, on devrait se comparer à l'Europe de l'Est où on a constaté une politique de privatisation conduite au pas de charge de manière pas toujours claire, voire inique mais qui s'est accompagnée d'une convertibilité des monnaies qui, à mon sens, est le facteur déterminant à la fois de la stabilité de ces monnaie aujourd'hui et de l'attractivité que ces pays ont pu offrir aux investisseurs étrangers. Ces pays ont décrété d'emblée la convertibilité de manière semblable à ce que je propose aujourd'hui. J'ai été un peu brutal en parlant de convertibilité totale et immédiate parce que ce n'est pas quelque chose qui doit souffrir encore pendant longtemps des hésitations. Il faut résolument aller vers cela quitte à provoquer un débat le plus large possible pour qu'on soit certain de ne pas se tromper et surtout pour faire partager cette préoccupation à l'ensemble des citoyens. Le gouvernement seul ne pourra pas le faire et ne pourra pas prendre une mesure d'une aussi exceptionnelle importance.
La Banque d'Algérie avait autorisé à un certain moment des bureaux de change privés à activer sur la place mais aucun n'a vu le jour. Quelle en est la cause selon vous ?
Tout simplement parce que les autorités avaient cédé à l'ambiance de l'époque notamment après les accords d'ajustement. On a voulu faire des lois libérales et se montrer libéraux en créant des bureaux de change. Mais qui allait passer par ces bureaux et pourquoi ? Pour traiter de la devise au taux parallèle ? Certes, des pays comme l'Iran par exemple, l'ont fait du temps du shah. L'Algérie voulait-elle à travers ces bureaux de change légaliser et officialiser le marché parallèle ? C'est stupide parce que c'est méconnaître la nature du marché parallèle. Ce dernier est anonyme et personne ne voudra passer par un bureau officiel pour effectuer ses transactions au noir. Donc à quoi pouvaient servir ses bureaux de change ? Pour traiter de la devise au taux officiel ? Mais a-t-on besoin de bureaux de change pour ça puisqu'on pouvait le faire auprès de n'importe quelle banque ? Ces bureaux ont été prévus par les textes mais leur anachronisme explique leur insuccès.
Comment expliquez-vous qu'en Tunisie ou au Maroc, le phénomène du marché parallèle de la devise n'a pas pris de l'ampleur malgré la non-convertibilité de leur monnaie ?
Le cas de la Tunisie et du Maroc s'explique par plusieurs raisons. La première est que l'offre des biens et services est plus étoffée et diversifié chez eux que chez nous. N'oublions pas que nous venons juste de sortir d'un marché de pénurie. Les Tunisiens et les Marocains n'ont presque jamais vécu de situation de pénurie en dehors de la grève du pain du temps de Bensalah en Tunisie. Nous vivons aujourd'hui cette situation où les marchés abondent de provisions de toutes sortes et nous sommes maintenant, sur ce plan-là, dans des conditions semblables sinon meilleures que la Tunisie et le Maroc. Mais il n'y a pas que cela qui explique l'ancienneté de l'absence du marché parallèle dans ces deux pays depuis longtemps. Il y a un accès plus souple à la devise et les restrictions de change ont été moins importantes en Tunisie et au Maroc qu'en Algérie. Quand on assouplit l'accès à la devise pour les entreprises par exemple on a un besoin moindre de devise sur le marché parallèle. La Tunisie et le Maroc, sur ce plan, ont une avance sur nous. L'autre explication concerne l'appareil répressif tunisien et marocain qui est bien plus grand et efficace que l'appareil répressif algérien. Chez nous, c'est un sport national de changer des devises au marché noir. C'est toléré et pas interdit, alors que chez nos voisins c'est un délit grave. J'ajoute aussi que le régime général des investissements et le climat général des affaires favorable en Tunisie et au Maroc n'induisent pas un grand recours à la devise et cela a amené les Tunisiens et les Marocains à accorder plus d'importance à leur monnaie nationale qu'à la devise. Mais la question a pour moi un autre sens. C'est que même si aujourd'hui nous remplissions les conditions que connaissent les Tunisiens et les Marocains pour éliminer cette décote entre le marché officiel et le marché parallèle, le retard accumulé dans le secteur des banques, des assurances et autres, est tel qu'il faudra un véritable saut qualitatif. Un saut qui, en plus de nous rendre la confiance en nous-mêmes, nous permettra de rattraper le retard et de mettre les bouchées doubles. J'ai bien envie qu'on dépasse nos voisins et que par cette convertibilité nous attirions plus d'investisseurs que nous le faisons actuellement. Cela est possible en ce sens que c'est une mesure de nature à donner un coup de fouet phénoménal à l'économie de notre pays. Le retard est tellement important qu'il nous faut utiliser des armes non conventionnelles.


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