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Instantané : quand l'esprit «beggar» terrasse nos villes
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Publié dans El Watan le 28 - 05 - 2012

Les premières assises nationales de l'urbanisme tenues en juin 2011, réunissant experts de l'urbanisme, architectes et sociologues autour de nombre d'ateliers, ont été clôturées, on se rappelle, avec des recommandations qui «promettent de belles villes», avait-on appris. Une feuille de route est, désormais, mise en place et devrait tenir compte des «dispositions de l'ensemble des branches du droit relatif à l'urbanisme : droit civil, aménagement du territoire, droit de propriété, protection de l'environnement, forêts, littoral, tourisme et agriculture». Nous prions cette fois que cela ne soit pas juste un effet d'annonce. Qu'on ose, enfin, prendre, une fois pour toutes, le taureau par les cornes pour affranchir nos mégalopoles de l'horreur urbanistique. C'est tout le mal qu'on souhaite à nos villes qui, présentement, échappent au beau, à l'esthétique et à l'harmonie.
Aujourd'hui, toutes les cités ont un même modèle d'urbanisme. Le patrimoine architectural de Tamanrasset est identique à celui d'Alger, de Constantine ou de Béchar. On en retrouve presque le même type de bâtiments au moment où le pays compte 12 000 architectes et 5000 ingénieurs en génie civil agréés par l'Etat, ajoutés aux 1500 centres de formation professionnelle implantés un peu partout sur l'ensemble du territoire national. De telles statistiques démontrent que l'Algérie répond largement aux normes internationales. Mais le talon d'Achille demeure cette absence de stratégie dans le secteur de l'urbanisme où l'anarchie est maître des lieux, selon Abdelhamid Boudaoud, président du collège national des experts architectes.
A croire que tout le monde se presse à conquérir un lopin de terre pour installer sa demeure à l'emporte-pièce là où bon lui semble. Tout est urbanisable ! L'harmonie et le beau refusent d'intégrer les paysages environnants, que cela soit dans une mégalopole, en rase campagne ou en montagne. L'alibi de planter dans des délais qui urgent des logements collectifs urbains ou suburbains est brandi par les politiques qui pressent nos architectes et urbanistes à faire dans l'œuvre expéditive. L'on voit même des «cinq étages» élevés hideusement en pleine forêt ou ayant les pieds dans l'eau, amochant par-là la côte littorale, sans que l'administration réagisse.
A dire vrai, la fièvre de bâtir accapare l'esprit «beggar» qui puise dans je ne sais quoi pour se permettre toutes les raisons à faire le pied de nez à un cadre bâti cohérent et bien pensé, donnant l'impression que «l'œuvre» a été pilonnée. Au diable le bon sens et place à l'esprit rurbanisé, sommes-nous tenus de relever lorsqu'on est apostrophé par ce décor inintelligent d'une mégapole qu'on charge de laideur. L'envie de voir de beaux logis harmonieux et conciliant «modernité à vivre et tradition à suivre», pour reprendre la réflexion de l'architecte Fayçal Ouaret, ne semble pas titiller les neurones de nos politiques qui tournent le dos à nos architectes, urbanistes, bozaristes et autres paysagistes.


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