La subdivision agricole de la daïra de Larbaâ Nath Irathen a organisé samedi dernier une conférence sur le capnode, parasite, ravageur du cerisier. Cette initiative avait pour objectif de sensibiliser les agriculteurs sur la réhabilitation de la culture du cerisier et sa protection du capnode, coléoptère de grande taille, parasite et redoutable ravageur des rosacées fruitières à noyau. A l'aide de projection de diapositives, la directrice de la station régionale de la protection des végétaux a décrit le capnode, expliqué son cycle de développement et présenté les dégâts qu'il peut causer, jusqu'à la défoliation totale de l'arbre. Elle expliquera également les méthodes de lutte, indirecte et chimique ainsi que le traitement du feuillage. Lors des débats qui ont suivi cette conférence, plusieurs agriculteurs ont soulevé des préoccupations concernant le greffage, la taille et les techniques de cueillette qui permettraient de limiter les dégâts portés à l'arbre. Comme il en ressort aussi de ces débats la nécessité d'une prise en charge permanente de l'encadrement et de l'orientation des agriculteurs par les responsables locaux du secteur agricole. Au sujet des recommandations pratiques pour la lutte contre le capnode, M. Abès, président de l'association des agriculteurs, nous dira : «Pour éviter des dégâts éventuels du capnode, il ya lieu de prendre soin de ces arbres fruitiers à noyaux notamment les cerisiers dès le premier jour de leur plantation. Il faut les préserver des fortes chaleurs, confectionner des cuvettes pour emmagasiner l'eau afin d'éviter la pénétration du capnode et éliminer les mauvaises herbes qui représentent un foyer adéquat au développement de ce parasite. Ne pas lésiner aussi sur l'apport en matières organiques (fumier) au pied des frondaisons».
