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Développement durable et lutte contre la pauvreté : Mirages et réalités
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Publié dans El Watan le 19 - 06 - 2012

Le développement durable et la lutte contre la pauvreté sous le label de développement durable, combien cher aux dirigeants de la planète ainsi qu'aux ONG, sont à nouveau au centre de l'actualité à l'occasion de la conférence des Nations unies pour le développement durable, Rio+20, dont les travaux se déroulent du 15 au 22 juin dans la capitale brésilienne, Rio de Janeiro. Bien que les objectifs assignés à cet événement planétaire font l'unanimité dans le discours des dirigeants de pays et des hautes instances internationales, mais la réalité est tout autre.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lui estime que «Rio+20 sera l'une des plus importantes réunions internationales sur le développement durable de notre époque. A Rio, notre vision doit être claire : une économie verte, durable, qui préserve la santé de l'environnement tout en soutenant la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement par le biais d'une hausse des revenus, de la création d'emplois convenables et de l'éradication de la pauvreté.» Les dirigeants européens autant que ceux des pays émergents convergent, eux aussi, sur l'urgence d'atténuer la dégradation des ressources naturelles et l'éradication de la pauvreté, notamment dans les pays africains, en prônant le principe du développement durable. Cependant, il suffit d'examiner de près la réalité des populations vulnérables pour se rendre compte que ces déclarations ne sont qu'un vœu pieux dont l'ombre ne dépasse pas le stade des intentions.
En tout cas, 20 ans après le fameux sommet de la Terre, en 1992, la ville brésilienne vient de retrouver le même événement, Rio+20, qui se veut une nouvelle occasion de regarder vers l'avenir que les initiateurs de la conférence des Nations unies pour le développement durable veulent pour le monde dans les vingt prochaines années. A cette conférence (Rio+20), «les dirigeants mondiaux, des milliers de participants venus du secteur privé, des ONG et d'autres groupes se réuniront pour déterminer comment réduire la pauvreté, promouvoir la justice sociale et assurer la protection de l'environnement sur une planète qui est de plus en plus peuplée», est-il ainsi souligné dans la déclaration de présentation de l'événement en question.
C'est une occasion historique de dégager des pistes pouvant mener à un avenir durable, un avenir porteur davantage d'emplois, de sources d'énergie non polluantes, d'une plus grande sécurité et d'un niveau de vie convenable pour tous. «Rio+20 est l'une des plus importantes réunions mondiales sur le développement durable de notre temps», estiment encore les organisateurs.
Divergences sur le fonds de développement durable
L'importance des enjeux dessine les contours des défis que les dirigeants du monde entier doivent surmonter dans cette perspective. En revanche, dès l'ouverture des travaux préparatoires de la conférence de Rio, les premières divergences ont fait leur apparition et ne font que s'accentuer. Ainsi, le secrétaire général de la CNUDD (conférence des Nations unies pour le développement durable), a reconnu sans hésitation que « si les délégués étaient d'accord sur 21% du texte avant d'arriver à Rio, on en était seulement aujourd'hui à 25% » avant de tenter de minimiser l'ampleur de ces divergences : « Dans une négociation, les positions sont toujours extrêmes et on va trouver au bout du compte une voie médiane.»
Aux premiers jours de la conférence, les échos qui parviennent de Rio font tous état de plusieurs sujets qui sont âprement discutés, perpétuant la traditionnelle opposition entre pays du Nord et du Sud. Ainsi, le groupe des pays en développement et de la Chine (77+Chine) insiste sur l'idée d'une responsabilité collective et différenciée et sur le transfert de technologies, que les Etats-Unis n'acceptent que volontaire au nom des droits de propriété intellectuelle. La création d'un fonds du développement durable revendiquée par les 77+Chine suscite aussi de profonds désaccords.
Après avoir jeté en 1992 les premiers principes de base d'un développement économique avec moins de dégâts pour la planète et les ressources naturelles, les challenges pour la conférence de 2012 ne sont pas d'une moindre importance pour consolider la voie vers un développement économique moins sauvage. Il en est alors question de renforcer la gouvernance qui manque d'autonomie et d'autorité, un projet d'économie verte ainsi que la fixation d'objectifs du développement durable.
Un quart de la population avec moins de 1,2 USD/jour
Se pose alors la question de savoir où réside l'importance de cette conférence, Rio+20. Plusieurs indicateurs méritent d'être relevés à égard : le monde compte désormais 7 milliards d'habitants et à l'horizon 2050, la planète sera peuplée de deux milliards d'habitants supplémentaires. Une personne sur cinq, soit 1,4 milliard d'habitants, vit actuellement avec moins de 1,2 dollar par jour. 1,5 milliard de personnes n'ont pas accès à l'électricité et 2,5 milliards de personnes n'ont pas de toilettes tandis que 50% de la population mondiale vit désormais dans les villes et, dans les 20 ans à venir, la population urbaine atteindra les 60%, soit 5 milliards de personnes. Près d'un milliard de personnes souffrent quotidiennement de la faim. Les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter et plus d'un tiers de toutes les espèces connues pourraient disparaître si le changement climatique n'est pas combattu. Telles sont donc les attentes dans le contexte actuel qui laissent croire que «Rio+20 offre une occasion de penser à l'échelle mondiale afin que nous puissions tous agir à l'échelon local pour assurer notre avenir commun».
Lors de cette conférence Rio+20, les Etats participants se fixent des objectifs non moins stratégiques. Il est question, entre autres, d'effectuer une transition vers des économies plus vertes, tout en mettant l'accent sur l'éradication de la pauvreté, protéger les océans de la surpêche, de la destruction des écosystèmes marins et des effets négatifs du changement climatique, rendre les villes plus vivables et plus économes en énergie, généraliser le recours aux sources d'énergie renouvelable qui permet de réduire de manière importante les émissions de carbone ainsi que la pollution atmosphérique, et ce, tout en encourageant la croissance économique.


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