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Peut-on sauver le FLN ?
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Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2012

Le parti FLN prend l'eau de partout, et c'est le feu ravageur qui prendra le relais en place et lieu dans les prochains jours, au vu de l'anarchie et du désordre répétés, des assauts guerriers, des complots et intrigues dont il est la cible et la proie.
Cette situation risque tout bonnement de faire sombrer la maison historique du prestigieux FLN dans l'agonie d'une mort certaine, sa domiciliation au cercueil de la honte et l'humiliation et son rangement dans les tiroirs de l'oubli des causes ratées ou inachevées. Cela ne fait aucun doute, devant les conséquences du constat scandaleux et condamnable auquel vous a conviés Belkhadem et ses supplétifs, lors de la tenue de la session houleuse du comité central, les 15 et 16 juin. Avant l'ouverture de la session, narguant son monde, il a sonné le clairon et transformé la salle de réunions en un vaste champ de bataille et un terrain de confrontation, signifiant ainsi, à qui veut l'entendre, qu'il est l'unique maître à bord et que pour lui, seule la violence tient lieu d'argument politique, les agressions comme mode de gestion et la voyouterie comme chemin des urnes. Et pour concrétiser dans les faits son diabolique complot de coup d'Etat organique, il a poussé l'indécence à faire usage de la violence et l'intimidation, en mobilisant des dizaines de bus, en provenance de plusieurs wilayas, remplis de vigiles et de «baltaguia» recrutés et payés sur le budget du parti, spécialement pour cette expédition punitive, pour mâter les membres du comité central contestataires et casser les militants récalcitrants, pour taire leurs revendications et étouffer leur voix.
Une bataille rangée s'en est suivie en un honteux spectacle bas de gamme, d'affrontements physique et verbal de chiffonniers et d'un vacarme d'insultes et vulgarités, rien que pour assouvir sa soif du pouvoir, se maintenir coûte que coûte comme un gourou à la tête du temple sacré et glorieux FLN avec la perspective de continuer impunément et sans contrainte à faire dévier le parti de sa vocation initiale, de sa ligne historique et originelle, pour l'enfoncer encore plus dans les ténèbres de l'inconnu des lendemains, et l'embourber dans les tourbillons des aventures politiques douteuses et malveillantes.
Foire d'empoigne
On ne peut nullement rester de marbre devant ce spectacle de foire d'empoigne et cette lugubre et infâme démonstration de force et insensible face à cette provocation blasphématoire à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale et indifférents à la trahison aux sacrifices des authentiques moudjahidine encore vivants, qui assistent médusés et révoltés devant l'état de décomposition morale et patriotique dans lequel se trouve aujourd'hui, sous le règne de l'usurpateur Belkhadem, le novembriste FLN de 1954. Belkhadem, le charlatan-arriviste, peut être fier de son odieux coup de barbouzes, et se vanter sans retenue de triomphalisme — qui n'est pas son premier d'ailleurs — à l'image de sa précédente croisade et identique sabordage exécutés par ses milices de dobermans et brigands de pitbulls, pour renverser la légitime direction du FLN en 2003.
C'est le préambule de la confiscation annoncée du parti de ses honnêtes et intègres militants et le début de son isolement sous les bottes d'une caste de nouveaux-venus, de carriéristes, de prédateurs et d'affairistes et, bien entendu, sans oublier les inévitables éternels retourneurs de veste, pour le séquestrer dans la forteresse des magouilles comme un trophée pour s'en servir et un butin pour l'asservir en passe-droit et fonds de commerce lucratif à outrance. Voilà un homme sans statut d'envergure militantiste, à part son soudanais turban et son somalien qamis, qui n'a aucun passé avec la révolution, ni de près ni de loin, aucunement participé ou servi dans la lutte de libération nationale, — alors que son âge à l'époque, lui imposait l'accomplissement de ce devoir sacré de nationaliste —, se retrouve propulsé en haut de la hiérarchie pyramidale du FLN, sans contre-partie de service rendu, aussi minime soit-il pour l'Algérie et le parti.
Il n'est pas surprenant alors que cette inattendue et fulgurante accession au sommet du parti le plus prestigieux de l'Algérie lui a fait perdre la raison et le contrôle de soi-même au point qu'il a cru qu'il peut avoir plus et en grand, poussant ainsi son opportunisme devenu par la force des choses dangereux, à croire en son âme et conscience, qu'il peut utiliser le FLN comme une serpillère pour nettoyer ses pieds, et paillasson pour essuyer ses savates, et monter narquoisement les plus hautes marches du pouvoir, et prendre aisément et sans difficulté le palais d'El Mouradia. Le ridicule ne tue pas, il est fermement convaincu, par son aveuglement, que cela est réalisable, croyant dur comme fer avoir levé les éventuels obstacles qui peuvent surgir sur son chemin, en premier lieu, la marginalisation et l'exclusion, antérieurement déjà, des vrais militants et les moudjahidine, devenus, à ses yeux, une quantité négligeable, de minuscules «fantômes du passé», appartenant désormais aux archives de l'histoire ancienne.
Décidément, il a perdu tout sens des réalités, au point qu'il se voit porter sur les épaules comme un conquérant, et ne semble pas remarquer le vide qu'il a créé autour de lui, se retrouvant seul comme un intrus au siège central à Hydra, du fait qu'il est statutairement déshabillé de toute légitimité pour diriger et parler au nom du FLN, puisque la majorité des membres du Comité central, instance suprême du parti lui a retiré sa confiance, et destitué de son poste de secrétaire général. Seulement, et contre toute attente, il persiste dans son entêtement et au mépris des statuts à prétendre le contraire, en se faisant plébisciter par une minorité d'individus qui lui sont aux ordres, et des nouveaux députés élus, n'ayant pas la qualité de membres du comité central, visant ainsi et en toute impunité à enfoncer le FLN dans la crise et sa folle croisade en se frayant désespérément des passages en force vers l'implosion certaine, le suicide collectif, le blocage total et la paralysie quasiment générale de l'ensemble des structures organiques du parti.
Si la peur de se voir éjecter le conduira à faire ces choix pour assassiner mortellement le FLN, à la veille du 50e anniversaire de l'indépendance nationale, il se trompe lourdement, car les vaillantes forces novembristes et janviéristes ne sont pas éteintes encore. Elles sont vigilantes et veillent au grain pour faire barrage aux ambitions démesurées de cet islamo-nationaliste et arriviste-apprenti-tyran. Elles sont debout et il les trouvera sur son chemin pour le déboulonner de sa chaise usurpée et de sa fonction spoliée, comme un illuminé psychopathe à faire disparaître à jamais. D'ores et déjà, ses jours sont comptés, et les prémices de cette chute brutale sont réunies. Visiblement, les balises de vérité sont dressées et les repères d'approche allumés vers un atterrissage forcé et sa perte sans retour aux oubliettes du passé. Ainsi, les sombres pages de cet épisode noir seront tournées. Elles resteront gravées dans la mémoire comme un cauchemar de passage de l'histoire du parti, mais clouées au fer rouge, sur le menton de son auteur à jamais.


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