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l'été s'annonce rude pour les Palestiniens
Une grave crise financière paralyse l'Autorité palestinienne
Publié dans El Watan le 04 - 07 - 2012

Le ministre palestinien des Finances, Nabil Kassiss, a annoncé hier que le gouvernement de Salam Fayad, dont le siège est à Ramallah, en Cisjordanie occupée, a décidé de prendre des mesures d'austérité et ne peut respecter ses engagements envers les employés civils et militaires, qui devront attendre une période indéterminée avant de recevoir leurs salaires du mois de juin.
De notre correspondant
Ce n'est pas seulement le secteur public qui est touché par cette crise, mais aussi les organismes privés qui assurent certains services pour le compte de l'Autorité palestinienne et attendent d'être payés. L'Autorité palestinienne fait face, depuis sa mise en place en 1993, à des situations comparables, mais selon des responsables palestiniens, la crise financière actuelle est la plus grave et menace sa continuité. C'est tellement grave qu'Israël, la force occupante, qui a de tout temps asphyxié l'économie palestinienne de peur de voir les Palestiniens totalement indépendants dans ce domaine, mais sans jamais l'étouffer complètement, a tenté de venir en aide à l'Autorité palestinienne.
Sur demande de Salam Fayad, Israël a fait la demande d'un prêt d'un milliard de dollars au FMI, mais c'est l'Autorité palestinienne qui en aurait été le destinataire final. La demande a été rejetée par le FMI. Selon le quotidien israélien Haaretz, c'est parce que l'institution financière n'aurait pas voulu créer un précédent en octroyant un prêt à une entité non étatique. N'ayant pas de secteurs économiques prolifiques à cause des restrictions israéliennes – les échanges commerciaux des Palestiniens ne se font qu'à travers des intermédiaires israéliens, via les frontières contrôlées par Israël – le budget de l'Autorité palestinienne dépend en grande partie des aides extérieures. Celles-ci viennent en grande partie de l'Union européenne, des Etats-Unis et des pays arabes. Mais il arrive, comme c'est le cas aujourd'hui, que les donateurs ne respectent pas leurs engagements.
Certains observateurs disent que le manque de liquidités dans les pays du Golfe, les difficultés économiques dans la zone euro et la réticence des Etats-Unis – qui parfois utilisent leurs dons comme moyen de pression sur le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui refuse de se laisser guider sur certaines questions en rapport avec le conflit avec Israël – sont à l'origine de la grave crise financière actuelle. Dans un rapport diffusé en mai dernier, le FMI souligne que l'Autorité palestinienne traversait une grave crise budgétaire et estimait que ses finances seraient en déficit de 1,3 milliard de dollars à la fin de l'année. Israël tente de voler à l'aide de l'Autorité palestinienne non pas pour des questions humanitaires –l'Etat hébreu ne se soucie guère du sort des centaines de milliers de familles palestiniennes qui ne survivent que grâce aux salaires versés par l'Autorité palestinienne – mais plutôt parce qu'il a peur de l'état d'anarchie qui régnera en Cisjordanie occupée en cas d'effondrement de cette entité qui garantit la sécurité et la stabilité dans cette aile des Territoires palestiniens occupés. En l'absence des services sécuritaires actuels, Israël se verra forcé de réoccuper la totalité de la Cisjordanie, ce qui représentera un lourd fardeau financier et militaire qu'il a légué depuis 1993 à l'Autorité palestinienne et qu'il ne semble pas près à réendosser.


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