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«Inaccessible, la viande est boycottée depuis longtemps»
la Fédération des consommateurs évaluera son action dans une semaine
Publié dans El Watan le 14 - 07 - 2012

Nous sommes au deuxième jour de l'appel de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) pour le boycott de la viande, à moins d'une semaine du mois de Ramadhan.
Cet appel, dont l'impact sera évalué les 17 et 18 juillet par ses initiateurs, suscite bien des réactions. Hier, soit deux jours après la diffusion de cet appel, «aucun changement» dans les habitudes de consommation. «La viande est boycottée depuis longtemps, lance une mère de famille. Nous l'achetons qu'occasionnellement, je ne vois pas en quoi cet appel changerait et nos habitudes», lâche-t-elle. «Avec ou sans boycott, la viande, notamment la viande rouge, n'est pas un produit de large consommation, les clients ne se ruent pas sur la marchandise, c'est vraiment de petites quantités que les bouchers écoulent», explique un boucher installé dans un marché couvert, dans la commune de Belouizdad à Alger. Pour les prix, aucun impact n'a été enregistré pour les deux premiers jours suivant l'appel de la FAC. La viande rouge est cédée entre 750 et 1200 DA/kg au niveau des étals des marchés couverts.
La différence est selon la qualité de la viande (osseuse, steak…). Dans les boucheries installées en dehors de ces surfaces, le kilo ne descend pas sous le seuil des 800 DA, comme cela est constatable à Baba Hacen, Alger-Centre et Mohammadia. Le poulet est à partir de 340 DA/kg, dans les boucheries visitées. Les vendeurs expliquent que les prix des viandes ne seront pas changeables quotidiennement. C'est à chaque approvisionnement que les prix sont révisés. «Il faut donc attendre la fin de la semaine pour savoir s'il y aura vraiment du nouveau.» Pour la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), initiatrice de cet appel, le but recherché n'est pas tant «le bouleversement du marché, mais l'incitation du consommateur à réagir face à la hausse inexpliquée des prix».
Un message d'alerte
«Cet appel est un message d'alerte. Nous sommes conscients que l'impact sur les ventes ne viendra pas aussi vite, mais il faut attendre une semaine pour en connaître les conséquences», explique M. Toumi, représentant de cette Fédération ayant lancé cet appel au boycott. «Les prix ne seront pas touchés dans l'immédiat, vu que les quantités écoulées sont dérisoires. Les ménages ne consomment pas quotidiennement de la viande, mais l'impact sera certainement visible à partir du 17 juillet», soutient-il. Sur le marché, les résultats ne sont pas encore «palpables», de l'avis même de cette association qui ne dispose pas suffisamment de moyens pour mener une véritable campagne de boycott sur le terrain, se contentant de la diffusion d'appels par les médias et des messages relayés par les internautes.
«Mais nous avons réussi à imposer un véritable débat. Nous recevons quotidiennement des appels par téléphone, soutenant notre initiative. Pour la première journée de boycott (mardi dernier), nous avons reçu pas moins de 3000 appels dans la seule wilaya de Khenchela. C'est pour vous donner une idée de l'écho suscité auprès des pères de famille», explique M. Toumi, qui précise que les réactions des personnes ayant appelé concernent notamment leur adhésion totale à cette idée de boycott temporaire, mais aussi à chercher des explications à la hausse des prix en général et à proposer des solutions. «C'est déjà une réussite pour notre association qui s'est constituée en vis-à-vis pour que les consommateurs puissent exprimer ouvertement leurs préoccupations et leurs attentes», enchaîne notre interlocuteur.
Un déficit de 300 000 t
En attendant de connaître l'impact du boycott les prix, le marché de la viande reste un des plus perturbés en raison de l'insuffisance de la production locale. Les besoins en viande sont évalués annuellement à un million de tonnes par an. Les chiffres communiqués l'an dernier par le ministère de l'Agriculture, rappelés par les représentants des commerçants, font état d'une production locale annuelle locale de 600 000 t. Les 70 000 t importées annuellement sont loin de couvrir les besoins des ménages. Le marché connaît donc un déficit de300 000 t pour combler la demande. «Si la tension est perceptible sur ce produit durant le mois de Ramadhan, c'est que les chefs de famille tiennent à satisfaire, un tant soit peu, les besoins en protéines. Des besoins qu'ils négligent pourtant faute de moyens le reste de l'année», indique, M. Boulenouar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, expliquant la ruée sur ce produit durant le mois sacré.


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