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Du temple... au stade abandonné
8e édition du festival de Djemila
Publié dans El Watan le 26 - 07 - 2012

Le coup d'envoi de la 8e édition arabe (ex-cuicul) sera donné ce soir aux environs de 22h. Soit après la prière de Tarawih. La manifestation version 2012 ne se déroulera pas à Djamila, au grand dam de ses citoyens et commerçants qui n'ont pas été consultés.
Pis encore, la cérémonie d'ouverture, qui était initialement prévue à l'intérieur de la vielle cité fondée en 96-97 après J.C., sous l'ère de l'empereur Nerva, aura finalement lieu au stade Mohamed Guessab de Sétif où sera «casé» l'événement qu'on veut casser. Décidée en dernière minute, la délocalisation de la cérémonie d'ouverture porte un sacré coup au moral des habitants de Djemila et aux caisses de la collectivité. Sollicitée pour la mise en place d'une scène (qui ne servira à rien), d'un arc (artificiel) de Caracalla, Celle-ci (la commune) a engagé des frais qui s'élèvent, nous dit-on, à plus de 3 millions de dinars. N'étant ni plus ni moins que l'argent du contribuable, cette manne financière est bonnement jetée par les fenêtres.
Les organisateurs, qui n'ont pas fait le moindre effort pour médiatiser une telle activité, vont-ils prendre en charge les frais engagés par la commune de Djemila ? Ce n'est pas évident, diriez-vous ! Le point précité n'est pas le seul et unique grief reproché aux organisateurs faisant «tout» pour transformer un évènement en une simple corvée. Instruites par la ministre de la Culture, tenant plus que tout à la préservation de ce patrimoine mondial, et ce, pour aménager un autre site de Djemila, les autorités locales, qui avaient suffisamment de temps pour trouver un espace de substitution, n'ont, hélas, pas fait l'effort nécessaire.
La gestion du jour au jour impose enfin de compte la délocalisation. Pour se dédouaner, les responsables concernés trouvent en le mois sacré un véritable alibi : «Il ne faut pas se voiler la face, le Festival de Djemila dérange. L'argument du Ramadhan ne tient pas la route.
Les responsables avaient suffisamment de temps pour dénicher un terrain devant abriter la manifestation qui est une bouffée d'oxygène pour les commerçants et les potiers d'une région enclavée. Ils pouvaient décaler la manifestation au mois d'août c'est-à-dire après le mois sacré», diront de nombreux citoyens de Djemila : «Un sentiment de déception et d'amertume envahi l'ancienne cité qui ne comprend pas : en plus de l'aspect culturel, le festival est une opportunité économique pour les commerçants déboussolés par une telle mesure qui n'a offusqué ni les anciens ni les nouveaux députés inscrits aux abonnés absents», martèlent, non son colère, nos interlocuteurs.
Ce n'est pas tout, le tâtonnement est à son comble du côté de Aïn El Fouara, car la manifestation devait dans un premier temps se dérouler au stade 8 Mai 1945. Elle est transférée par la suite au stade communal Mohamed Guessab. Fermée pour ne pas dire abandonné depuis des mois, le vieux stade, qui a connu des heures de gloire dans les années 1970, revient à la vie le temps d'un festival. Fermé au nez de centaines de sportifs qui expliquent mal la nonchalance de la commune, prenant tout son temps pour réhabiliter une infrastructure qui a, faut-il le rappeler, enfanté de nombreuses générations de grands footballeurs, le mythique stade Guessab renaîtra de ses cendres.
Situé au cœur de l'antique Sitifis, le stade va, durant dix jours, faire office de théâtre de verdure qui n'est toujours pas réalisé à Sétif où l'on tergiverse pour un pseudo-problème de foncier. Les férus des soirées ramadhanesques vont certainement se déplacer en nombre pour se faire une idée sur le programme proposé par les organisateurs qui excellent une fois de plus dans le «remake» et le réchauffé, d'autant plus que certaines «vedettes» locales et nationales reviennent pour la énième fois alors que des artistes comme Mustapha Allel, Amar Zenoun et d'autres, disposant pourtant d'un répertoire, ne rentrent pas dans les plans des organisateurs privilégiant les abonnés. Ce phénomène n'épargne pas les «stars» arabes.
Le Tunisien Saber Eribai, qui revient pour la 3e année consécutive à Djemila pardon «Sétif», en est l'exemple parfait. Cette approche s'apparentant à du bricolage n'échappe pas à l'œil des observateurs épluchant le parcours d'un festival qui prend carrément l'eau, cette année. Sans risque de se tromper, certains cercles sont en train de signer l'acte de décès d'une manifestation pourtant, institutionnalisée. Pour preuve aucune compagne publicitaire n'a été à ce propos lancée…


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