Tout comme l'ensemble de la zone urbaine de la ville de Ain El Hammam dont il fait, d'ailleurs, partie intégrante, le petit bourg d'Ait Sidi Saïd est classé en «zone rouge» par le bureau d'études chargé de suivre l'évolution du glissement de terrain qui affecte une partie du territoire de la commune, depuis près de dix ans. Ce qui ne manque pas d'avoir des répercussions sur la vie des villageois, particulièrement les mal logés qui ne peuvent prétendre à la construction d'une maison décente. En effet, bien que bénéficiant de décisions d'attributions de l'aide publique à l'habitat rural, une quarantaine d'entre eux se voient refuser le permis de construire pour cause d'instabilité de terrain. Le comité de village ne cesse de se démener pour défendre les bénéficiaires de l'aide de l'Etat. Sachant qu'ils risquent de se voir exclus de l'opération, ils sollicitent une intervention rapide des autorités pour une nouvelle expertise du site à défaut de les aider à trouver une solution à leur problème. «Si le village est en danger qu'on l'évacue et qu'on nous recase dans des logements sociaux», estiment nos interlocuteurs. Pour le moment, une quarantaine de demandes à l'auto construction se trouvent bloquées.
