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la Libye s'installe dans une instabilité chronique
Crise politique, terrorisme et menaces des milices armées
Publié dans El Watan le 10 - 10 - 2012

Plusieurs milliers de combattants dépendant du ministère de la Défense font le siège de Bani Walid, la seule localité demeurée fidèle à El Gueddafi à n'avoir jamais été investie par les rebelles durant la révolution.
Un an après la chute de la dictature de Mouammar El Gueddafi, en octobre 2011, l'éviction, dimanche dernier, du Premier ministre Moustapha Abou Chagour, qui ne sera même pas parvenu à former son gouvernement, fait peser de lourdes incertitudes sur la Libye. La Libye parviendra-t-elle à se doter d'institutions démocratiques fiables et à reprendre un cours de vie normal à moyen terme ? La question est de plus en plus anxiogène dans un pays sous la menace du terrorisme fondamentalisme et de milices armées passées au crime organisé et qui multiplient les enlèvements crapuleux.
Chargé de combler le vide institutionnel, l'ancien Premier ministre de transition, Abderrahim Al Kib, risque hélas de ne pas avoir la légitimité suffisante pour dénouer les crises actuelles. Pendant ce temps, plusieurs milliers de combattants dépendant du ministère de la Défense font le siège de Bani Walid, la seule localité demeurée fidèle à El Gueddafi à n'avoir jamais été investie par les rebelles durant la révolution. Parmi ces troupes, celles de la ville de Misrata entendent venger la mort d'Omar Chaban, le Misrati qui a tué le colonel El Gueddafi et qui fut torturé à Bani Walid. L'assaut contre Bani Walid répond officiellement à la volonté du pouvoir de désarmer les différentes milices. Celles-ci profitent évidemment de l'anarchie. Juma Al Gamaty, une personnalité en vue à Tripoli, qui avait récemment dénoncé la dérive mafieuse des milices à la télévision libyenne, avait été enlevé plusieurs heures par l'une d'entre elles. L'avertissement est lancé à ceux qui tenteraient de contrecarrer le commerce des enlèvements. Un business qui prend de l'ampleur en Libye.
Guerre à distance entre Jibril et les islamistes
Au plan politique, les travaux du Conseil général national libyen (CGN) se sont poursuivis lundi afin de trouver un process à même de permettre d'élire le nouveau chef du gouvernement et de mettre fin à la crise politique. Deux options sont envisagées. La première suggère qu'un membre du CGN préside le nouveau gouvernement de transition, ce qui serait «en contradiction avec la déclaration de la Constitution», a affirmé le vice-président de cette assemblée, Djemaa Atika, qui, pour ce faire, a proposé dimanche «la révision de l'article 30 de la déclaration de Constitution». «Pour éviter la crise politique, il serait plus simple de choisir une personnalité consensuelle issue de la classe civile libyenne», a-t-il ajouté. Une chose est sûre : l'éviction du Premier ministre Moustapha Abou Chagour, après le rejet par l'Assemblée nationale d'un nouveau cabinet, pourrait précipiter à nouveau le pays dans le chaos. Le refus des 125 membres de l'Assemblée d'accorder leur confiance au «gouvernement de crise» qu'il avait mis en place semble en réalité une manœuvre pour évincer Abou Chagour.
Revenu aux pays après trente ans d'exil aux Etats-Unis, ce professeur en ingénierie électrique a successivement perdu tous ses appuis. Il a été élu premier ministre avec le soutien des islamistes contre le libéral Mahmoud Jibril, mais son premier gouvernement a été rejeté par l'Alliance des forces nationales (AFN) de Mahmoud Jibril. Il a alors tenté d'imposer une équipe réduite de technocrates, ce qui a fini de le brouiller avec les différentes tribus et ses anciens alliés du Parti de la justice et de la construction (PJC), issu des Frères musulmans. Il semble que ceux-ci, s'étant vengés de Mahmoud Jibril qui les avait battus aux élections législatives de juillet dernier, soient maintenant à la recherche d'un nouveau Premier ministre qui ait l'aval de leurs ennemis libéraux.
Preuve étant que M. Abou Chagour a fait état de «chantage» de la part de membres de congrès ou de blocs politiques. A ce propos, il n'a pas hésité a critiquer «les partis politiques qui lui ont retiré la confiance» et dont les exigence étaient «irréalistes». «Certaines demandes des membres du congrès étaient irréalistes : quelques uns exigeaient un portefeuille bien précis pour leur région, l'un des blocs politiques a demandé onze portefeuilles et un autre en a exigé neuf», a-t-il révélé avec regret et amertume.


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