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misère d'hier et d'aujourd'hui
Un film lève le voile sur le quotidien pénible des Berbères de Libye
Publié dans El Watan le 14 - 10 - 2012

«Même après la révolution, rien n'a changé pour les habitants de Tiniri, une région berbérophone située à 1000 km au sud de Tripoli. Ils vivent toujours dans une misère noire», précise le réalisateur d'un documentaire projeté durant le Festival international du film amazigh, organisé par l'association Issni N'Ourgh d'Agadir, au Maroc.
Cette production cinématographique, qui relance désormais le débat sur le quotidien pénible des berbères de Libye, a été projeté lors la sixième édition du Festival international du film amazigh (FIFA) qu'a organisé, du 26 au 30 septembre dernier, l'association Issni N'Ourgh d'Agadir, au Maroc. Ce court métrage intitulé Toumast n'Teniry (La mère du Sahara), invité d'honneur du FIFA, a été réalisé par Azrou Magoura, un jeune de 18 ans, originaire d'Adrar Nafoussa et de deux autres artistes, Saïd Hanchir et Slimane Hamana, en l'occurrence. Ce film montre des images qui relatent la rude situation des habitants de Teniry (des Touareg), une région berbérophone située à 1000 km au sud de Tripoli.
Les séquences de cette production cinématographique mettent en évidence la vie difficile de cette population, avant et après la chute du régime de l'ancien guide libyen El Gueddafi. Des témoignages troublants mais surtout émouvants. Les jours se suivent et se ressemblent dans cette région où le citoyen est dépourvu de toutes les conditions élémentaires pour un quotidien décent. Une vie des plus misérables. «Cette population, éparpillée dans le sud du pays, vit dans des conditions sociales très pénibles. Pas d'école, ni infrastructure de santé. Les maisons sont construites d'argile. Le quartier où nous avons fait le documentaire est habité par 50 000 âmes dans un rayon de 6 km2. Il y a surpopulation. Les habitations ressemblent à des gourbis sans électricité, ni eau potable. Il n'y a pas d'hôpital, pas même une salle de soins pour une simple injection», nous a expliqué Azrou Magoura, l'un des réalisateurs de ce documentaire.
Ce film dénonce également une réalité qui a donné des frissons à l'assistance, car les images ont levé le voile sur la misère atroce que connaissent ces Berbères de Libye, qui viennent de sortir d'un régime dictatorial, avec l'espoir de voir des jours meilleurs. Mais, hélas, le bout du tunnel est, semble-t-il, encore loin pour eux, car les choses demeurent malheureusement toujours pareilles. Après la répression féroce de l'ancien guide libyen, ces oubliés de l'histoire font face aussi à la marginalisation des nouveaux décideurs du pays. Ils n'ont pas le droit à l'emploi. Ils ne peuvent pas voyager, car ils ne sont même pas inscrits sur le registre d'état civil. «Les images du film reflètent également le quotidien des Berbères dans plusieurs autres quartiers de la Libye», explique le réalisateur à la fin de la projection de son documentaire, qui a été suivi avec beaucoup d'attention par le public.
«Il y a de la pauvreté chez ces populations méprisées par le régime libyen et qui continuent de souffrir le martyre en raison de l'absence de toutes infrastructures de base. Rien n'a changé, même après la révolution. Mais, il faut surtout rappeler que des Berbères de Djebel Nefoussa, de Teniry et beaucoup autres ont grandement participé dans la lutte contre El Gueddafi. D'ailleurs, l'engagement des Berbères a représenté une contribution décisive à l'effondrement du régime de l'ancien dictateur. Ils ont joué un rôle important dans la révolution», ajoute-t-il. Toumast N'Teniry ou «la mère du Sahara», a été, dans le cadre du même festival, également projeté à Tiznit, une ville située à 97 km au sud d'Agadir. Là aussi, ce documentaire a passionné l'assistance par les images de ces laissés-pour-compte qui continuent de manger leur pain noir.


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