Quel bilan faut-il dresser pour l'université Badji Mokhtar qui boucle les 37 années d'existence ? Il faut au préalable rappeler que l'université qui était dispersée entre plusieurs sites en ville et à Sidi Ammar où l'infrastructure était vétuste notamment pour le cas de la faculté de droit qu'ont abritée pendant des années les anciens locaux de l'institut des mines, est en passe d'ériger une structure digne de ce nom. Présentement Badji Mokhtar compte un grand pôle dédié aux sciences et sciences techniques à Sidi Amar et un autre non moins important, celui des lettres, sciences humaines et sociales, des sciences juridiques et politiques, des sciences économiques et de gestion, ainsi que des sciences médicales, dispatché entre le campus en érection à El Bouni et l'infrastructure de Annaba-centre. La qualité, c'est le maître mot qui revient comme un leitmotiv chez les responsables qui font leur credo le changement dans les segments de la pédagogie et de la recherche, mais aussi l'amélioration de la gestion administrative de l'établissement universitaire. Dans ce même élan, l'on projette de scinder l'UBMA actuelle en deux universités. Le projet comporte la création de nouveaux départements, d'instituts et/ou de facultés. La question semble bien cernée dans ses différentes étapes y compris la mise en adéquation des futures formations avec les besoins réels de la région. Badji Mokhtar qui accueille 50 000 étudiants s'est frayé une place enviable au niveau national et maghrébin. Parmi les acquis enregistrés, le développement des Tic en constitue un et il est de taille.