Les étudiants réclament, notamment, l'amélioration de la qualité de l'enseignement. La Faculté des Sciences Humaines et de la Civilisation Islamique a été fermée hier, pour une durée indéterminée, par les étudiants de 3ème année des sciences de la bibliothèque et de la communication. Ces derniers entendent par ce mouvement de grève protester pour les motifs évoqués dans la plateforme de revendications. Une plateforme qui comprend 7 points. Nous citerons, entre autres, l'ouverture d'un master spécial pour les sciences de la bibliothèque et de l'information, constitué d'au moins 4 spécialités, l'ouverture d'un master pour les technologies de l'information et de la communication. Cette plateforme réclame également l'activation des visites sur site pour une meilleure étude et un meilleur enseignement. La prise en charge par l'administration de la faculté d'un lieu de stage pour l'ensemble des étudiants ainsi que l'activation de l'internet dans la salle informatique font également partie des revendications pour lesquelles la Faculté se trouve aujourd'hui fermée tant aux étudiants des autres spécialités que pour le corps enseignant et administratif. Un corps administratif représenté par le vice-doyen de la pédagogie et des sciences humaines et du chef de département de la bibliothèque économique présent à l'extérieur de l'établissement. Le vice-doyen s'est dit ainsi surpris par cette grève dans la mesure, indiquait-il, qu'aucun contact n'a été entrepris avec les étudiants en vue de dialoguer et de trouver la solution à leurs problèmes. Des problèmes dont ni le recteur ni la chef de département de la bibliothèque n'ont été tenus au courant, affirme-t-il. Néanmoins, notre interlocuteur s'est dit prêt à «tout dialogue en vue de mettre fin à cette situation qui n'est profitable à personne», souligne-t-il