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Instantané : quel langage urbanistique pour la capitale ?
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Publié dans El Watan le 09 - 01 - 2013

Le paysage urbain qu'affichent nos mégalopoles souffre d'une disharmonie, voire d'une concrétion urbanistique qui enlaidit le cadre de vie de la cité. Les réflexes du laisser-aller et de l'abandon que cultive le citoyen dans sa cité prennent le pas, faut-il le dire, sur la culture du beau. L'esthétique est reléguée au profit du fonctionnel et l'aspect quantitatif prend le dessus sur le volet qualitatif au fil des ans. Témoin les cités populeuses de Bachedjerrah, de Jolie-Vue, du Hamiz et des Eucalyptus (nouvelles zones), où la grisaille du cadre bâti est maître des lieux alors que sous d'autres cieux les ensembles urbains sont nichés dans des sites enchanteurs.
Le premier magistrat du pays n'avait-il pas lancé en 2004, à l'endroit des promoteurs et architectes, lors d'une tournée dans la wilaya d'Oran : «Rapprochez-vous des gens des Beaux-arts ! » ? Propos qui dénotent, on ne peut plus clairement, que la culture du beau est absente. Le concours, dès lors, des «bozaristes» ne se révèle pas moins impératif, a fortiori lorsque nos architectes n'intègrent que rarement le côté esthétique dans leur langage urbanistique. «La construction n'obéit pas ou ne se définit pas par rapport à elle-même, mais par rapport à son environnement dans lequel elle se meut», nous expliquait alors Fateh Chergou, designer aménagiste et professeur à l'Ecole supérieure des Beaux-arts. De même que l'architecture, selon l'architecte égyptien Hassan Fathy, doit respecter l'homme.
«Là où vous voyez des exemples d'architecture réalisés par l'homme à partir de matériaux naturels, c'est également là où vous trouverez la véritable culture.» Après la laideur qui étouffe nos cités dans les différentes régions du pays, le Président sort de ses gonds pour stigmatiser urbanistes et architectes en les exhortant à «rompre avec la construction de cités-dortoirs» et à «respecter les principes de l'architecture traditionnelle» couplés aux normes techniques de modernité. A dire vrai, la ville se «rurbanise», la campagne perd de son charme et la montagne fait le pied de nez à son milieu naturel.
S'agissant des grands projets restructurants, scindés en une série de programmes qui s'étalera jusqu'à 2029, notamment celui de la modernisation de la capitale, cela ne peut être qu'ambitieux. Réaménagement de la baie d'Alger, la structuration de la périphérie, le plan lumière, le macromaillage en transports en commun, le boulevard urbain, la ceinture des agriparcs et autres promenades sont autant de modules urbains qui élèveront la ville au rang de grande métropole. Mais ce qui risque de faire couac le plus, ce n'est pas la refondation du cadre légal mis en place, mais certainement l'esprit citadin et le réflexe écocitoyen qui peinent à accompagner ces grands pôles urbains.


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