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Les dessous de la guerre contre l'Irak
Une classe politique divisée
Publié dans El Watan le 11 - 04 - 2006

Que n'a-t-il pas fallu comme moyens fondés ou non, - on s'en rendra compte plus tard - pour déclencher la guerre contre l'Irak en mars 2003 et abattre le régime en place. L'ONU, on s'en souvient, n'avait pas été sollicitée, parce qu'elle risquait de s'y opposer et l'opposition irakienne, réunie laborieusement en congrès à Londres en décembre 2002, n'avait en commun que sa volonté de changer de régime.
Et après ? Là aussi, c'est une toute autre question à laquelle a contribué le président égyptien en parlant de guerre civile, ce que l'ancien Premier ministre irakien Iyyad Allaoui avait dit avant lui. Ce qui lui a valu une ferme réaction des dirigeants irakiens, incapables par ailleurs de venir à bout de leurs propres divergences. Les dirigeants sunnites irakiens ont, en effet, rejeté hier la candidature au poste de Premier ministre du chef du gouvernement sortant, Ibrahim Jaâfari, a annoncé leur porte-parole. Principale liste sunnite, le Front de la concorde nationale compte 44 sièges au Parlement sur 275. Dimanche soir, l'un des négociateurs kurdes avait annoncé que la coalition kurde avait rejeté une nouvelle fois la candidature d'Ibrahim Jaâfari. « Nous avons rejeté à nouveau la candidature de M. Jaâfari », avait indiqué le député Mahmoud Osmane, après une rencontre entre des chefs de la coalition kurde et des représentants de la liste de M. Jaâfari, venus demander aux Kurdes quelle était leur position définitive quant à la candidature de M. Jaâfari. Les leaders de l'alliance chiite, le bloc le plus important au Parlement irakien, ont formé dimanche une commission chargée de recueillir la position finale des sunnites et des Kurdes sur la candidature de M. Jaâfari. Outre les contacts avec les sunnites et les Kurdes, qui contestent la candidature de M. Jaâfari, la commission va « explorer les avis des parties internationales sur le sujet », avait indiqué une source proche des négociations.C'est donc le vide politique malgré le poids des pressions internationales - des Etats-Unis notamment - de plus en plus fort. Ce qui permettra de donner une illusion de stabilité et rien de plus, car cela ne réglera pas la question de la violence que les Etats-Unis envisagent d'aborder dans le cadre d'un dialogue avec le voisin iranien. Ce qui crédibilise d'autant la thèse de la guerre civile abordée par le chef de l'Etat égyptien, récusée pourtant par les plus hauts dirigeants irakiens. Le président kurde, Jalal Talabani, M. Jaâfari, un chiite et le chef sunnite temporaire du Parlement, Adnane Pachachi, se sont associés pour dire leur étonnement et leur désapprobation de la déclaration de Hosni Moubarak. « Cette déclaration a suscité le mécontentement de notre peuple toutes appartenances confessionnelles, ethniques et politiques confondues et provoqué le mécontentement et l'étonnement du gouvernement irakien », ont-ils souligné, en référence aux propos de M. Moubarak disant que « les chiites sont en général toujours loyaux à l'Iran et non aux pays dans lesquels ils vivent ». « Nous avions également été étonnés de voir les problèmes de sécurité en Irak qualifiés de guerre civile alors que notre peuple est loin d'une guerre confessionnelle et d'un conflit civil », ont ajouté les trois « présidents ». M. Talabani a défendu à cette occasion le dialogue attendu entre les Etats-Unis et l'Iran sur l'Irak, en précisant qu'il se tiendra à Baghdad avec la participation de hauts responsables irakiens, dont lui-même. Il ne s'agit pas d'une ingérence mais d'un soutien à l'Irak, a-t-il dit, tandis que le bloc chiite au Parlement, l'Alliance unifiée irakienne, a demandé à M. Moubarak de « s'excuser et de revenir sur ses propos sur la loyauté des chiites à l'Iran plus qu'à leur pays ». La présidence égyptienne a quelque peu atténué les propos de M. Moubarak en soulignant qu'ils reflètent sa « grande inquiétude face à la la dégradation de la situation et son attachement à l'unité de l'Irak ». C'est l'une des rares démonstration d'unité des trois « présidents » irakiens mais est-elle réelle ou simulée ? Les analyses sont foncièrement pessimistes, avec d'âpres batailles pour le pouvoir et l'éveil du sentiment communautaire, comme tendent à le montrer certaines déclarations, et même les élections qui se son déroulées en Irak depuis 2004.

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