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«Nous aimerions collaborer avec les labos de recherche de nos universités»
Kamel Moula. DG des laboratoires Venus Sapeco
Publié dans El Watan le 04 - 02 - 2013

Les laboratoires Venus Sapeco, leaders dans le domaine de la cosmétique en Algérie, ont lancé en 2008, en collaboration avec l'Université de Blida, la première licence en cosmétologie à l'échelle nationale et maghrébine. Kamel Moula, DG de ces laboratoires et membre du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), nous parle de cette expérience qui mérite d'être généralisée.
-Comment vous est venue l'idée de lancer la première licence en cosmétologie ?
Pour simplifier les choses, il faut juste lire les offres d'emploi dans les journaux. Il est toujours mentionné : cherche profil expérimenté. De là, l'on déduit qu'un opérateur économique ou n'importe quelle institution ou organisme cherchent avant tout des candidats expérimentés. La question qui se pose est de savoir quelle est alors la destinée des nouveaux sortants ? A notre niveau, nous consacrions beaucoup de temps à former les nouveaux diplômés pour qu'ils soient efficaces sur le terrain. Croyez-moi, cela n'est pas chose évidente pour une société qui doit assurer plusieurs tâches à la fois. Il ne faut pas oublier aussi qu'on a un nombre important de stagiaires qu'on encadre dans différentes spécialité, comme la ressource humaine, la comptabilité, le marketing…
A partir de là, on s'est dit pourquoi ne pas proposer alors à l'université de former des universitaires spécialisés directement dans la cosmétologie et non pas dans la chimie générale, d'autant plus que le système LMD possède aussi une vocation professionnalisante. L'université a vite accepté notre proposition, mais il fallait avoir un programme approprié. Là, nous avons contacté notre partenaire français, qui est Sofia Cosmétique, lequel nous a délivré les modules à enseigner et le programme à suivre durant le cursus. Pourquoi notre partenaire français ? Tout simplement parce qu'il est aussi partenaire avec l'université de Nice (France), un établissement qui enseigne la cosmétologie.
-La première promotion est sortie. Quelle est alors sa destinée ?
La première promotion en cosmétologie comportait une trentaine d'étudiants. La majorité d'entre eux ont passé leur stage de fin d'étude chez nous. Deux d'entre eux ont été recrutés à Venus, quatre sortants ont obtenu des bourses à l'étranger. Les autres diplômés ont pu facilement s'intégrer dans le monde du travail, d'autant plus qu'il s'agit là d'une nouvelle spécialité. D'après des échos, ils travaillent dans des laboratoires de contrôle de la qualité. La douane, les inspections de la fraude et de la qualité peuvent avoir recours à ces diplômés pour détecter, par exemple, les produits contrefaits. A vrai dire, il s'agit d'une spécialité d'avenir, surtout quand on sait que le marché algérien est inondé de produits cosmétiques et de beauté.
-L'université, c'est non seulement la formation mais également la recherche. Y a-t-il un partenariat entre votre établissement et l'université dans le cadre du volet recherche et développement ?
A notre niveau, nous possédons un service dédié à la recherche et au développement. Mais les travaux qu'on effectue restent limités, puisque cela demande énormément d'investissements et de moyens. Pis, la recherche reste la vocation de l'université, laquelle recèle un potentiel humain et matériel plus adéquat par rapport aux travaux scientifiques. Notre souhait est justement de travailler en étroite collaboration avec l'université de Blida pour ce qui est de la recherche. Nous sommes même prêts à financer certaines recherches si cela s'impose. Sans doute, cela sera bénéfique pour les deux parties. A notre niveau, nous aurons une matière scientifique et surtout efficace qu'on pourra exploiter dans notre investissement. Pour l'université, la même recherche constituera une formation pointue pour les universitaires comme elle contribuera à répondre à certains questionnements. Cela ne fait que répondre à la vocation d'un établissement de l'enseignement supérieur.


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