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Omar Ramdane. Président du Forum des chefs d'entreprise
« Ils ne nous écoutent pas »
Publié dans El Watan le 11 - 04 - 2006

Cela fait longtemps que les opérateurs économiques nationaux et étrangers ne ratent aucune occasion pour interpeller les pouvoirs publics sur les obstacles, blocages et dysfonctionnements qu'ils rencontrent quotidiennement sur le terrain.
Le président de la République a dressé, lors de sa visite d'inspection effectuée depuis samedi à Alger, un constat alarmant de la gestion des affaires de l'Etat qu'il qualifie de « problème grave ». Un problème qui, avoue-t-il, n'épargne aucun secteur d'activité. Des investisseurs qui, reconnaît-il, fuient l'Algérie en raison « des lenteurs administratives et de la bureaucratie ». Un constat alarmant qui, cependant, est loin d'être un fait nouveau. Cela fait longtemps que les opérateurs économiques nationaux et étrangers ne ratent aucune occasion pour interpeller les pouvoirs publics sur les obstacles, blocages et dysfonctionnements qu'ils rencontrent quotidiennement sur le terrain. Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) est l'une de ces organisations patronales, regroupant à la fois des entrepreneurs publics et privés, qui, à travers son expertise, ses actions de sensibilisation et ses publications périodiques, a mis le doigt sur les problèmes précités, et proposé des solutions. Seulement, note le président du FCE, « ils ne nous écoutent pas ». « Nous avons dit à chaque fois, souligne l'opérateur économique, que l'entreprise doit être placée au centre de l'action économique, car elle est la seule à même de répondre aux problèmes du terrain et tant qu'on n'aura pas centré sur l'entreprise, on sera toujours déconnecté de la réalité. » Le président du FCE estime qu'il n'y a toujours pas d'amélioration sur le terrain. Pour argumenter ses dires, il citera l'exemple du foncier industriel qui, désormais, sera cédé, fait-il savoir, aux enchères publiques, autrement dit au plus offrant. « Comment voulez-vous encourager l'investissement avec ce type de mesures ? », s'interroge-t-il en précisant qu'il n'y a pas de crise de foncier industriel en Algérie. Plusieurs pays, dont la Tunisie, fait-il remarquer, « vont même jusqu'à délivrer des assiettes de terrain gratuitement pour encourager les investissements dans certaines régions ». Ce n'est pas, indique-t-il, en vendant le terrain plus cher que l'Etat fait une bonne affaire, mais plutôt en créant des activités créatrices de l'emploi et qui lui font entrer des recettes fiscales. Pour Omar Ramdane enfin, « il n'y a pas de crise de foncier industriel en Algérie dans la mesure où les pouvoirs peuvent implanter autant qu'il faut de zones industrielles tout au long de l'autoroute Est-Ouest ». Les reproches formulés par les opérateurs économiques nationaux et étrangers à l'égard de la politique d'investissement du pays ont été à chaque fois rejoints par les rapports des institutions financières internationales. Le chef du bureau de la Banque mondiale en Algérie, Yves Duvivier, est revenu justement dans le premier numéro de Nawafid, une publication du groupe de la Banque mondiale au Maghreb sur le climat des affaires en Algérie. D'après lui, si toutefois les investissements privés sont en hausse en Algérie, « le climat des affaires laisse encore à désirer et les IDE restent en dessous des espérances. L'accès aux services de base (transports, logements, eau, informations et télécommunications) n'est pas encore à la hauteur de la demande. L'éducation et la santé, dont la qualité s'était fortement détériorée durant les années 1990, n'ont pas connu d'amélioration notable depuis 2000. Les réformes sont encore en cours et la réponse du secteur privé en termes d'offre est encore limitée ». Evoquant le programme complémentaire de soutien à la croissance économique, le chef du bureau de la Banque mondiale en Algérie estime qu'un tel niveau de dépenses publiques comporte « des défis majeurs en termes de qualité des dépenses ». Il soulève, souligne-t-il, « plus que par le passé, des défis en matière de stratégies sectorielles, de programmation des dépenses, d'exécution et de gestion de programmes, de contrôle et d'évaluation afin de s'assurer que les investissements vont générer plus de croissance et de développement et d'éviter les risques accrus de gaspillage ».

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