Les travailleurs de Ferrovial revendiquent La revendication s'installe à l'entreprise Ferrovial, les travailleurs interpellent le département du transport sur leur situation socioprofessionnelle qualifiée de précaire. Ces derniers émargent pour la plupart dans le dispositif du DAIP et disent subir des pressions pour surseoir à la revendication de leurs droits. Les travailleurs revendiquent une augmentation salariale de 40 % ainsi que la révision de la grille des salaires, en mettant en avant la chute du pouvoir d'achat et l'inflation des prix de tous les produits confondus. Ils déplorent également le fait que la prime de rendement ne leur a pas été octroyée depuis 1993. Les protestataires ne manquent pas aussi de charger le syndicat qui, selon eux, s'est délesté de sa mission de défense des droits des travailleurs. Les turbulences que traverse l'entreprise risquent de durer d'autant plus que l'encadrement estime que «l'entreprise en l'état actuel de sa situation financière conditionnée par la faiblesse du plan de charge s'avère incapable de répondre dans l'immédiat aux attentes salariales des travailleurs». A. S. Sidi Amar : un cadre de vie lamentable Les cités de Sidi Amar ne sont pas dotées pour la plupart de bacs à ordures. Les déchets ménagers sont ainsi déposés à même le sol de manière anarchique. Il va sans dire que leur collecte devient problématique pour les éboueurs qui doivent passer plus de temps à ramasser et à charger les ordures dans les engins de transport. Des bovins qui errent d'une cité à une autre, sont attirés par ces décharges sauvages où ils s'alimentent de sachets ou autres déchets à la place du fourrage ou de l'herbe. L'absence de civisme est également à l'origine de ces amoncellements d'ordures. Certains habitants se débarrassent des sachets d'ordures et les déposent anarchiquement sans se soucier de la sauvegarde de l'environnement. La commune de Sidi Amar fait face à d'autres problèmes telles que la défectuosité des réseaux d'éclairage public et la multiplication des fuites d'eau. Tewfiq G. El Bouni : un marché couvert en perspective Un marché couvert des fruits et légumes sera réalisé dans la cité de Boukhadra 3, au chef-lieu de la commune d'El Bouni. Une commission de wilaya a été chargée du choix du terrain devant accueillir ce projet pour lequel une enveloppe de 35 millions de dinars a été dégagée pour sa réalisation. D'une capacité totale de 200 places, cet espace commercial répond aux besoins des habitants des nouvelles cités et s'inscrit dans la lutte contre les marchés anarchiques. El Bouni qui figure parmi les communes du pays à forte densité démographique, nécessite d'autres espaces similaires dans la perspective de prendre en charge, à court, moyen et long terme, les exigences en matière d'approvisionnement en fruits et légumes des populations. En plus de la formidable extension urbanistique qu'elle a connue avec la création d'un pole universitaire, El Bouni a été choisie pour accueillir le projet de la Grande Mosquée de la wilaya de Annaba actuellement en chantier. L'existence d'un marché de gros dans cette commune, est un atout qui favorise la création d'autres souks de proximité qui n'auront pas ainsi de difficultés en ce qui concerne les opérations d'approvisionnement en fruits et légumes. Ce marché de gros enregistre néanmoins une dégradation des conditions de travail et une absence de sécurité. Ce qui a contraint les pouvoirs publics suite aux revendications répétées de ses locataires à programmer une action de grande envergure pour la réhabilitation de cet espace commercial qui sera concurrencé par un autre marché similaire prévu dans la commune d'El Eulma grâce à un investissement privé ayant déjà reçu l'aval du Calpiref. T. G. Ouled El Aneb : 100 familles sans électricité depuis 2010 Elles sont 100 familles habitant dans des logements ruraux implantés dans le chef-lieu de la commune de Oued El Aneb relevant de la daïra de Berrahal qui sont depuis 2010 sans électricité, avons-nous constaté sur place. Depuis la date de l'attribution de leurs logements ruraux, les services de Sonelgaz ne sont pas encore prêts pour raccorder cette cité forte de plus de 4000 habitants. Comble de l'ironie, les bidonvilles qui ceinturent la commune de Oued El Aneb profitent amplement de cette commodité au nez et à la barbe de cette institution publique. La hogra de la direction générale extra-muros de cette entreprise publique est confirmée on ne peut mieux dans un document adressé par la direction des mines à la direction générale Sonelgaz de Annaba. Dans cette instruction, il est clairement mentionné que la cité des 100 logements ruraux de Oued El Aneb figure parmi les cités prioritaires pour l'alimentation en énergie électrique en janvier 2012. Loin s'en faut, rien n'a été fait depuis. Cependant, le recours de ces habitants au piratage de cette précieuse énergie a fait bouger Sonelgaz qui n'a pas hésité à les poursuivre en justice, qui, à son tour, les a condamnés à de fortes amendes. Mais, qui condamne Sonelgaz pour son retard de plus d'une année ? La question reste posée. L. A.
