Après des mois d'un intense travail d'approche et de sensibilisation des responsables locaux, de personnalités locales et des passionnés d'aéronautique à la nécessité de redonner vie à l'aéroclub de Biskra, un noyau d'anciens membres de ce mythique club d'aéronautique de la Reine des Ziban, ont organisé hier au siège des retraités de l'éducation nationale du quartier de la gare, une assemblée générale constitutive d'une nouvelle association d'aéronautique appelée Noussour Ezibane. Cheville ouvrière de cette résurrection tant attendue du club d'aéronautique de Biskra, Tahraoui Laâroussi a l'ambition d'en faire une structure aussi active que son prédécesseur d'où ont émergé dans les années 1960 et 1970 d'illustres pilotes et techniciens civiles et militaires. «Malgré les réticences, les défections, les lourdeurs mentales et administratives, cette réunion est un premier jalon dans la renaissance de notre club dédié à l'aviation. Nous allons, dans un premier temps, réactiver l'atelier d'aéromodélisme et œuvrer pour la réalisation d'un musée de l'air à Biskra. Puis, nous allons acquérir de nouveaux locaux et de nouveaux appareils pour que les jeunes de la région puissent faire leur baptême de l'air et goûter aux joies et aux plaisirs de piloter un avion», projette-il en se félicitant que cette assemblée ait eu lieu le 17 Février, date important dans l'histoire de l'aviation mondiale. En effet, le 17 Février 1912, le premier vol en Afrique occidentale s'est passé à partir de l'aéroport de Beni Morah à Biskra.
