-Bourouba : les trottoirs dans un état lamentable Les trottoirs de la ville de Bourouba ont été décapés dans le but de refaire le carrelage. Les travaux étant à l'arrêt depuis plusieurs semaines, ces espaces réservés aux piétons sont dans un état lamentable. Des excavations béantes ponctuent toutes les surfaces de ces trottoirs, qui sont devenus au fil du temps impraticables sur les deux côtés de la chaussée. Les habitants de Bourouba, incommodés par cette situation, réclament plus d'entrain dans l'exécution des travaux, d'autant plus que ces trottoirs ne cessent de se dégrader, particulièrement en cette saison hivernale où les pluies forment des flaques d'eau infranchissables. Pour éviter les trous et les flaques d'eau, les piétons marchent sur la chaussée, gênant ainsi la circulation routière. -Haï El Badr (Badjarrah): réouverture du centre de santé Après quatre mois de fermeture pour cause de travaux, le centre de santé de Haï El Badr a rouvert ses portes au public. D'après un cadre du secteur de la santé, dont relève le centre, une commission dépêchée par la Direction de la santé (DSP) a constaté que la structure ne répondait pas aux normes requises. «Le centre a été fermé au mois d'octobre. Des travaux y ont été engagés. L'établissement rénové dispose actuellement d'une salle de consultations et d'une salle de soins. Toutefois, le service de chirurgie dentaire ne fonctionne pas : le matériel n'est pas encore installé. Il en est de même pour le matériel de stérilisation. Le technicien chargé de la mise en service de l'autoclave n'est pas encore venu. Une autre défaillance à déplorer est le manque flagrant de vaccins», a indiqué ce cadre Déclaration confirmée par un père de famille: «Mon enfant avait besoin d'un vaccin. Je me suis présenté alors au centre de santé de Haï El Badr. Comme les vaccins n'y sont pas disponibles, j'étais contraint de solliciter les services d'une clinique privée de pédiatrie. Mon enfant y a été consulté. Finalement, pour un simple vaccin, j'ai déboursé 1700 dinars», a affirmé le papa.
