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« La reprise du répertoire du terroir est un hommage »
Samir Toumi (Chanteur de musique arabo-andalouse)
Publié dans El Watan le 18 - 04 - 2006

Le chanteur Samir Toumi vient d'enregistrer un duo intitulé Ya khouya ya khti, avec Nadia Benyoucef. Dans cet entretien, l'artiste nous parle de cette fabuleuse première expérience. Il revient sur ses débuts dans la chanson, le problème de la composition et ses projets.
Pouvez-vous nous parler de votre expérience avec Nadia Benyoucef ?
C'est une première pour moi que d'avoir enregistré un duo avec la talentueuse chanteuse Nadia Benyoucef. Cela a été une fructueuse expérience. C'est quelque chose de nouveau d'abord que ce soit pour le duo ou le texte. J'espère que le public va aimer ce produit qui a été réalisé avec beaucoup de cœur et de passion. C'est une nouvelle chanson qui traite d'un sujet très sensible, à savoir le rapport entre la sœur et le frère. Le titre Ya khouya et ya Kheti est révélateur à plus d'un titre.
Vous êtes considéré comme un chanteur de fête, touchant avec aisance à tous les genres et styles. Peut-on revenir brièvement sur votre parcours artistique ?
En effet, je me considère comme un chanteur de fête qui touche à tous les styles et genres. Cela va de l'Est à l'Ouest. J'adore l'algérois, le constantinois, l'oranais. J'adore toutes les chansons anciennes. J'adore également les reprises. C'est une façon singulière de sauvegarder la chanson et de lui donner un nouveau souffle. C'est également une manière de ressusciter le créateur de la chanson. C'est un hommage constant rendu au propriétaire de la chanson. J'ai commencé à l'âge de 9 ans par une formation andalouse avec la prestigieuse association El Djazarai E Mossilia, sous la houlette du maître Ahmed Serri. Ensuite, Serri a créé El Thaâlibiya que j'ai bien sûr intégrée. Depuis, je me suis lancé en solo en 1995. J'ai joué avec des chanteurs connus, tels que Mourad Djaâfri, Nouri Koufi, le regretté Kamel Messaoudi, El Hachemi Guerrouabi. J'étais un excellent violoniste. La musique m'a beaucoup aidé dans mes études supérieures. Je suis ingénieur en agronomie. Actuellement, je ne travaille pas dans mon domaine en tant qu'ingénieur en agronmie mais cela est une question de temps. La musique me prend beaucoup de mon temps. Je ne vous cache pas que dans un futur proche, j'exercerai dans mon domaine.
Mais pourriez-vous réellement concilier les deux disciplines ?
Tout est question d'organisation. Il est clair que la musique et l'agronomie demandent beaucoup de temps. Pour le moment, je donne la priorité à la musique.
C'est connu depuis des années que l'artiste algérien ne peut pas vivre de ses œuvres. S'il n'y avait pas les cérémonies privés, l'artiste déchanterais...
Il est vrai que l'artiste algérien restera un éternel marginalisé. L'Etat a toujours fait appel à ses chanteurs lors des fêtes légales et religieuses. Il ne faut pas avoir peur des mots, des sommes des chanteurs de spectacle. En attendant, nous autres nous sommes bien obligés de vivre. Heureusement que nous sommes sollicités par le public pour animer des mariages, des circoncisions et autres. Nous sommes des chanteurs de spectacle qui réussissons à bosser tout au long de l'année.
Jusqu'à présent, vous avez toujours excellé dans les reprises de chansons. Ne pensez-vous pas vous lancer dans la composition ?
Je ne pense pas me lancer dans la composition. Je n'y pense pas. Il ne suffit pas d'avoir un niveau intellectuel, pour prétendre composer. Je dirai que c'est un don inné. Il y a des gens qui ne sont jamais allés à l'école et qui composent merveilleusement. Ce n'est pas évident de trouver une belle voix qui sache composer et interpréter. Moi je n'ai pas encore essayé. Peu-être composer mais écrire non. Je suis un homme qui crois en les gens qui ont un don. A titre la chanteuse Cherifa a fait plein de succès et pourtant elle n'a jamais mis les pieds à l'école. Rabah Deriassa et Dahmane El Harrachi ont à leur actif plusieurs succès. Avoir une belle voix est un cadeau divin. C'est grâce à cette voix-là que le compositeur est connu.
Vous avez tendance à livrer sur le marché national, en moyenne un CD par an...
Cela est voulu que de gratifier mon public d'un produit une fois par an. C'est une manière aussi de ne pas se faire oublier. Par ailleurs, je tiens à informer mes fans que je suis en train de préparer un nouvel album, spécial fêtes.


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