Parlement arabe : Appel au renforcement d'efforts pour la reconstruction de Ghaza    Le Général d'Armée Chanegriha assiste en République de Corée à une exhibition aérienne dans le cadre de l'ADEX-2025    Un espace consultatif et prospectif    Ooredoo Algérie présente ses offres et solutions aux professionnels du bâtiment    Un nouvel ensemble de spécifications visant à réglementer l'activité de courrier express local et à garantir les droits des clients    1.500 corps de palestiniens détenus sur la base militaire de SDE Teiman    Ghaza : Les nouveaux massacres israéliens font 38 martyrs palestiniens sous les bombardements    « Un tournant majeur dans les relations entre la France et l'Algérie »    Sports aquatiques : La Fédération réaffirme son engagement pour la valorisation des compétences    Ligue des champions d'Afrique – 2e tour préliminaire (aller) Le MC Alger ramène un nul précieux de Yaoundé    L'Allemand Homrighaussen s'offre la 3e et dernière étape    Des commerçants mis en demeure    18 blessés dans un carambolage à Medjez-Sfa    Des inquiétudes malgré des mesures    Commémoration des manifestations du 17 octobre 1961    Vernissage de l'exposition «L'Egypte divine »    Bendouda donne le coup d'envoi de la 10e édition    Ouverture de l'année judiciaire à Mostaganem 10 937 affaires traitées durant l'année passée    Début catastrophique pour la billetterie de la CAN 2025    Algérie : le message fort de Djamel Belmadi aux supporters des Verts    L'Algérie convoque des talents évoluant en Europe pour la Coupe Arabe 2025    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



l'Algérie défie le marché mondial, mais à quel prix?
Production du maïs pour réduire les importations
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2013

Lancée en 2011 à titre expérimental dans des régions du sud et des hauts-plateaux, la culture du maïs est en phase de domestication en Algérie.
Sur la base des études d'impact qui ont été menées ces dernières années, l'Institut technique des grandes cultures (ITGC) soutient énergiquement l'option d'aller vers l'intensification de la culture du maïs, qui semble jouir de potentialités pour être une filière économiquement viable en Algérie.
A présent, la superficie mobilisée pour cette culture céréalière est sur le point d'être élargie, font savoir des cadres de l'ONAB (office national des aliments de bétail). De 500 hectares en 2011, elle passera à 1200 ha en 2012, avant d'atteindre 10000 ha cette année (2013). Comme cela a toujours été le cas lorsque les pouvoirs publics affichent la volonté de booster une production agricole de large consommation, des mesures attractives viennent d'être arrêtées dont la finalité est d'inciter les agriculteurs à s'orienter vers la culture du maïs.
A cet égard, l'ONAB, qui joue le rôle de régulateur de la filière de l'approvisionnement et production des aliments de bétail, propose un prix de 4500 DA/quintal pour l'achat de la production en maïs auprès des agriculteurs. En outre, d'autres mesures d'appui et d'accompagnement à l'amont sont envisagées (crédits d'exploitation, facilité d'accès à l'acquisition du matériel agricole, entre autres).
Matière première largement utilisée dans la production d'aliment de bétail et de volaille, le maïs occupe une part importante dans la structure des importations céréalières de l'Algérie depuis des années. Les besoins exprimés sont estimés à 30 millions de quintaux par année.
Les objectifs tracés en la matière, c'est d'aller vers l'intensification de la production du maïs au niveau local à moyen terme. Interrogé sur cette question, Omar Zeghouane, directeur général de l'ITGC et vice-président du comité interprofessionnel des céréales, estime que «les résultats obtenus des premières expériences menées depuis 2011 dans les régions du sud sont très encourageants.»
Besoins excessifs en eau
Parmi les régions ayant un fort potentiel pour la production de maïs, Naâma, Biskra, Ouargla et Ghardaïa avec des rendements qui sont estimés entre 80 et 100 quintaux/ha. Pour M. Zeghouane, «c'est vrai que le maïs est très demandeur en eau, avec une consommation moyenne de 6000m3/ha, mais les disponibilités en ressources hydriques dans les régions du sud sont suffisantes pour développer la culture du maïs.»
Avec les subventions que prévoit l'Etat pour le développement de la production intensive du maïs au niveau national, le même responsable fait appel aux agriculteurs qui, estime-t-il, «ont tout à gagner à s'investir dans ce créneau qui peut être largement rentabilisé parce que l'Etat garantit un prix d'acquisition de même niveau que le blé dur, à savoir 4500 DA/quintal.»
A moyen terme, cette superficie sera élargie afin de contribuer activement à la réduction de la facture des importations.
Pour une couverture totale des besoins exprimés en maïs, la superficie à emblaver doit atteindre les 300 000 hectares, soit 10% de la SAU (surface agricole utile) réservée annuellement aux cultures céréalières dans leur ensemble. Annuellement, les céréales destinées à l'alimentation animale, principalement le maïs, représentent plus de 30% de la facture alimentaire.
Il est utile de noter que, dans le passé, le maïs comptait parmi les cultures les plus adaptées aux territoires algériens. Des archives de la colonisation qui datent de 1950 en témoignent : «Au cours de la période 1894-1916, la culture du maïs se maintient entre 11 000 hectares et 16 000 ha, correspondant à une production variant de 76 000 à 242 000 quintaux. Le maïs est, depuis longtemps, surtout cultivé dans les départements d'Oran et de Constantine, le département d'Alger venant loin derrière ses voisins et les territoires du Sud ne lui consacrant que des superficies réduites.»
En revanche, les mêmes documents font état d'une régression de la production et une tendance à l'abandon de cette culture. Il y est noté : «Quelles peuvent être les raisons d'une telle désaffection de l'agriculture algérienne vis-à-vis de la culture d'une plante bien adaptée à nombre de régions de ce pays (le maïs, ndlr) et par ailleurs très cultivée au Maroc (plus de 400 000 ha) ? Désaffection qui depuis 50 ans a réduit l'importance des plantations de plus de moitié.»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.