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l'Algérie défie le marché mondial, mais à quel prix?
Production du maïs pour réduire les importations
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2013

Lancée en 2011 à titre expérimental dans des régions du sud et des hauts-plateaux, la culture du maïs est en phase de domestication en Algérie.
Sur la base des études d'impact qui ont été menées ces dernières années, l'Institut technique des grandes cultures (ITGC) soutient énergiquement l'option d'aller vers l'intensification de la culture du maïs, qui semble jouir de potentialités pour être une filière économiquement viable en Algérie.
A présent, la superficie mobilisée pour cette culture céréalière est sur le point d'être élargie, font savoir des cadres de l'ONAB (office national des aliments de bétail). De 500 hectares en 2011, elle passera à 1200 ha en 2012, avant d'atteindre 10000 ha cette année (2013). Comme cela a toujours été le cas lorsque les pouvoirs publics affichent la volonté de booster une production agricole de large consommation, des mesures attractives viennent d'être arrêtées dont la finalité est d'inciter les agriculteurs à s'orienter vers la culture du maïs.
A cet égard, l'ONAB, qui joue le rôle de régulateur de la filière de l'approvisionnement et production des aliments de bétail, propose un prix de 4500 DA/quintal pour l'achat de la production en maïs auprès des agriculteurs. En outre, d'autres mesures d'appui et d'accompagnement à l'amont sont envisagées (crédits d'exploitation, facilité d'accès à l'acquisition du matériel agricole, entre autres).
Matière première largement utilisée dans la production d'aliment de bétail et de volaille, le maïs occupe une part importante dans la structure des importations céréalières de l'Algérie depuis des années. Les besoins exprimés sont estimés à 30 millions de quintaux par année.
Les objectifs tracés en la matière, c'est d'aller vers l'intensification de la production du maïs au niveau local à moyen terme. Interrogé sur cette question, Omar Zeghouane, directeur général de l'ITGC et vice-président du comité interprofessionnel des céréales, estime que «les résultats obtenus des premières expériences menées depuis 2011 dans les régions du sud sont très encourageants.»
Besoins excessifs en eau
Parmi les régions ayant un fort potentiel pour la production de maïs, Naâma, Biskra, Ouargla et Ghardaïa avec des rendements qui sont estimés entre 80 et 100 quintaux/ha. Pour M. Zeghouane, «c'est vrai que le maïs est très demandeur en eau, avec une consommation moyenne de 6000m3/ha, mais les disponibilités en ressources hydriques dans les régions du sud sont suffisantes pour développer la culture du maïs.»
Avec les subventions que prévoit l'Etat pour le développement de la production intensive du maïs au niveau national, le même responsable fait appel aux agriculteurs qui, estime-t-il, «ont tout à gagner à s'investir dans ce créneau qui peut être largement rentabilisé parce que l'Etat garantit un prix d'acquisition de même niveau que le blé dur, à savoir 4500 DA/quintal.»
A moyen terme, cette superficie sera élargie afin de contribuer activement à la réduction de la facture des importations.
Pour une couverture totale des besoins exprimés en maïs, la superficie à emblaver doit atteindre les 300 000 hectares, soit 10% de la SAU (surface agricole utile) réservée annuellement aux cultures céréalières dans leur ensemble. Annuellement, les céréales destinées à l'alimentation animale, principalement le maïs, représentent plus de 30% de la facture alimentaire.
Il est utile de noter que, dans le passé, le maïs comptait parmi les cultures les plus adaptées aux territoires algériens. Des archives de la colonisation qui datent de 1950 en témoignent : «Au cours de la période 1894-1916, la culture du maïs se maintient entre 11 000 hectares et 16 000 ha, correspondant à une production variant de 76 000 à 242 000 quintaux. Le maïs est, depuis longtemps, surtout cultivé dans les départements d'Oran et de Constantine, le département d'Alger venant loin derrière ses voisins et les territoires du Sud ne lui consacrant que des superficies réduites.»
En revanche, les mêmes documents font état d'une régression de la production et une tendance à l'abandon de cette culture. Il y est noté : «Quelles peuvent être les raisons d'une telle désaffection de l'agriculture algérienne vis-à-vis de la culture d'une plante bien adaptée à nombre de régions de ce pays (le maïs, ndlr) et par ailleurs très cultivée au Maroc (plus de 400 000 ha) ? Désaffection qui depuis 50 ans a réduit l'importance des plantations de plus de moitié.»


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