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Université de Bouira : journée d'étude sur la consanguinité
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Publié dans El Watan le 21 - 03 - 2013

Les spécialistes déplorent l'absence d'informations sur la consanguinité dans la société algérienne.
Le danger des mariages consanguins a été au cœur des débats d'une journée d'étude, tenue jeudi 14 mars à l'occasion de la journée nationale des handicapés à l'auditorium de l'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. Des communications ont été présentées par des spécialistes en la matière devant les étudiants en sciences sociales et en psychologie.
L'initiatrice de la rencontre, Docteur Mezhoura Cheknoun-Amarouche, a insisté sur le rôle des médias dans la sensibilisation des citoyens sur les risques de la consanguinité. «Je souhaite que la presse continue à jouer son rôle d'information et de sensibilisation des citoyens sur le problème de la consanguinité, une des causes principales du handicap dans plusieurs régions d'Algérie», souligne cette spécialiste en psychologie. Elle estime qu'il est primordial pour les jeunes, garçons et filles, prétendant fonder un foyer avec un conjoint dont ils ont un lien de sang, de s'adresser d'abord à un médecin pour les orienter.
De la sorte, pense cette spécialiste, on pourrait réduire un tant soit peu le taux des handicaps dans la société. Les spécialistes qui n'entendent pas appeler à une «interdiction» du mariage consanguin, conseillent cependant, avant de faire le premier pas, de prendre toutes les précautions. Ils déplorent dans ce contexte l'absence flagrante de l'information sur la consanguinité. En outre, pour assurer une bonne prise en charge des enfants handicapés, le Dr Cheknoun-Amarouche souhaite que l'Etat réalise des infrastructures spécialisées dans l'ensemble des régions du pays afin de faciliter l'insertion sociale des enfants handicapés.
Ces derniers ont des droits «au même titre que tous les autres citoyens algériens», ajoute la même oratrice, appelant les associations et les responsables de l'université à élaborer une convention consistant à penser et élaborer des projets dans le domaine de l'agriculture. Une telle activité pourrait faciliter l'insertion sociale des enfants souffrant de déficience mentale, des trisomiques et autres. Ce genre d'initiatives permettrait à cette catégorie d'enfants de s'adapter avec leur environnement social tout en rassurant leurs familles. L'absence de ces équipements publics pouvant accueillir cette frange de la société, notamment en zones rurales, a été évoquée au cours des débats.
De nombreux enfants handicapés n'ont pas encore de chance d'accéder à un centre spécialisé où ils pourraient apprendre beaucoup de choses utiles. De son côté, Fateh Lazari, enseignant dans l'éducation spécialisée au département des sciences humaines et sociales de Bouira, a mis l'accent sur la formation du personnel hautement qualifié, appelé à travailler dans ces centres spécialisés. Car, estime-t-il, sans cette condition, les moyens fournis par l'Etat ne serviraient à rien. «Pourquoi ne pas penser à l'insertion sociale et académique, comme cela se fait dans d'autres pays ?», s'est interrogé le même orateur, indiquant «qu'il faut former des spécialistes dans l'éducation spécialisée ; un psychologue clinicien ou un orthophoniste seuls dans un centre ne peuvent suffire pour prendre en charge tous les besoins de l'handicapé».
Une spécialité que les responsables de l'enseignement supérieur ont négligée, selon cet universitaire. «Où est le rôle des associations et de la société civile dans la prise en charge de cette frange sociale ?», s'est demandé M. Lazari. Une proposition d'ouvrir un projet de recherche sur l'handicapé a été suggérée aux enseignants et responsables de l'université de Bouira. Mais ce qui reste le plus lamentable pour les présents à cette rencontre est le fait que l'on ne se rappelle de cette catégorie de personnes que le 14 mars et le 3 décembre de chaque année.


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