Tiaret, important chef-lieu, connaît une extraordinaire mue à la faveur d'importants programmes de développement qui la prédispose à se hisser au rang de pôle. A cet effet, « c'est l'APC qui endosse une partie de la responsabilité dans cette tendance à la ruralisation », est-il noté dans un communiqué de la wilaya. Le responsable de l'exécutif qui s'appuie sur « la réussite de l'opération destruction des marquises sur les frontons des magasins » aurait insisté sur « la nécessité d'éradiquer tous les enclos ceinturant les bâtiments publics ou privés, de mettre en fourrière les troupeaux de bétail qui vaquaient jusqu'ici normalement dans les artères de la ville et d'avoir à l'esprit ce souci de rationalité dans la gestion de l'espace urbain ». Une autre action de salubrité publique devrait conduire tous les services de l'Etat à « ne ménager aucun effort pour préserver le cadre de vie amélioré au prix d'enveloppes conséquentes et garantir l'équilibre écologique ». Contacté pour avoir sa vision des choses, le P/APC nous a indiqué, hier, que « l'opération va se poursuivre systématiquement puisque tous les moyens humains et matériels ont été réunis ». Notre interlocuteur parle de près de 800 marquises désinstallées à ce jour, souvent à l'aide des crocs des engins, et dit s'inscrire totalement dans cette vision devant aboutir à la réhabilitation de l'espace qui passe par la lutte contre l'anarchie. Cet élu nous fait savoir que « même les enseignes sauvages sont concernées par l'arrêté communal. » Une vision stratégique qui a pourtant besoin de projets d'appoints telle la réhabilitation des espaces verts squattés en plein centre ville ou détournés de leur vocation.