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Un système aux enjeux multiples
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Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2013

La paix sociale n'a pas de prix et le gouvernement n'hésite pas à mettre le budget de l'Etat sous pression afin d'acheter un semblant de calme sur le front social.
Les outils se sont d'ailleurs multipliés afin de distiller les aides aux ménages. Subventions budgétisées, subventions implicites, bonifications en tous genres transitant par les fonds d'affectation spéciale, exonérations de TVA et de droits de douane sur certains produits de base importés commencent toutefois à peser sur le budget de l'Etat. Pressé par les institutions de Bretton Woods aux fins de revoir la politique salariale et le système de subvention généralisé, mais confronté surtout au risque de ne pouvoir continuer longtemps à financer le modèle budgétaire actuel, le gouvernement algérien affiche «sa ferme intention» de rationaliser et cibler les subventions à accorder à l'avenir.
Les déclarations se sont depuis multipliées à ce propos, mettant à chaque fois en avant la constitution d'un groupe de réflexion qui aura la lourde tâche de faire le ménage dans un système «favorisant à la fois riches et pauvres». Reste toutefois à savoir si aux vœux pieux, suivront des actions concrètes. Rien n'est moins sûr dans l'état actuel des choses et où la grogne populaire grandit à chaque fois qu'un nouveau scandale éclate au grand jour. Evoquer la possibilité de revenir pour certains cas à la réalité des prix au moment où les populations prennent la mesure de tous les deniers publics détournés au profit d'une certaine caste, ne ferait ainsi que nourrir la colère. Ce qui pousse d'ailleurs certains experts à estimer que le dessein affiché par les pouvoirs publics de réviser le système des subventions pourrait ne s'arrêter qu'au stade de l'intention, car il devra faire face à deux défis. Le premier défi, comme nous l'expliquions, a trait à la sauvegarde de la paix sociale pour laquelle le gouvernement continue fortement à mettre à contribution le Trésor public.
Cependant, cette question reste, selon nos interlocuteurs, gérable, dans la mesure où si l'on passe à une vérité des prix accompagnée d'une augmentation des salaires et de l'instauration d'un filet social, cela permettrait non seulement de subventionner les ménages au lieu de subventionner les produits, mais pousserait les ménages à mieux gérer la consommation et éviter le gaspillage, vu que chaque sou sera dès lors compté. Reste encore à mettre en place un système performant permettant de cibler les plus démunis, en plus de la nécessité de convaincre la population du bien-fondé de la chose.
Par ailleurs, le gouvernement devra gérer un autre problème qui constitue un réel danger. Il s'agit des barons de l'import et de la contrebande qui ont amassé au fil des subventions d'énormes fortunes. Comme chacun le sait à présent, les subventions sous différentes formes ont permis la constitution de réseaux de contrebande de produits subventionnés servant à alimenter les pays limitrophes. De ce fait, le marché algérien sert d'entonnoir pour un bazar de 100 millions de consommateurs. Il est donc difficile d'imaginer les barons de l'import rester les bras ballants lorsqu'il est question de mettre fin un système qui leur a tant apporté…


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