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Les travailleurs demandent une commission d'enquête
Gestion d'Infrafer (Rouiba)
Publié dans El Watan le 18 - 04 - 2013

La tension monte crescendo dans la zone industrielle de Rouiba.
Après les travailleurs d'Alphapet et de Tameg, qui ont protesté contre la violation de la loi et les licenciements abusifs, hier c'était au tour de leurs camarades de l'entreprise publique Infrafer, spécialisée dans les travaux ferroviaires, qui ont observé un rassemblement pour dénoncer «la mauvaise gestion de la société». A en croire les protestataires, cette entreprise, qui emploie 1500 personnes à l'échelle nationale, se trouve «au bord de la faillite». «La plupart de nos projets sont à l'arrêt. Le plan de relance et les aides qui lui ont été octroyées par l'Etat n'ont pas servi à grand-chose», fait savoir Bilel, un ingénieur en génie civil. «Nous demandons une commission d'enquête ministérielle», «Halte aux pressions, aux licenciements abusifs, à la hogra et à la marginalisation», «Où va l'argent des œuvres sociales ?», pouvait-on lire sur des banderoles brandies lors de l'action de protestation.
«Nos salaires n'ont pas été augmentés depuis 2006. Nous demandons leur revalorisation avec effet rétroactif à partir de 2008», revendiquent les protestataires. «J'ai plus de 13 ans d'expérience dans cette entreprise, mais mon salaire de base ne dépasse pas les 19 000 DA», se plaint un chargé d'études, titulaire d'un master 2. Un autre travailleur rappelle que «le PDG s'oppose même à la création d'un syndicat qui puisse défendre nos droits». «Notre PDG piétine la loi. Il ne veut même signer le PV d'installation de la section syndicale et nous demande de lui remettre la liste des adhérents pour les intimider ou les affecter vers les wilayas du Sud», dénonce-t-il. «Allez voir au tribunal de Rouiba ; notre entreprise occupe la première place concernant le nombre de litiges opposant les travailleurs à l'employeur. Et ce ne sont évidemment pas les dirigeants qui payent les dommages et intérêts», regrette-t-il. Les contestataires ont été rejoints par de nombreux syndicalistes de la zone industrielle, lesquels n'ont pas écarté la possibilité de recourir à la rue si aucune décision n'est prise pour répondre aux doléances de leurs camarades d'Infrafer.
«Quel est l'objectif d'un dirigeant qui refuse la création d'un syndicat si ce n'est la volonté de gérer les affaires de la société en solo», s'interroge le secrétaire général de l'union locale UGTA, M. Messaoudi. Et d'ajouter : «Le PDG a libéré les travailleurs à 11h pour qu'ils puissent se recueillir sur la dépouille de Ali Kafi, alors que la décision a été prise dans le but de les empêcher de participer au sit-in prévu à 13h.» «C'est du jamais vu. Je me demande pourquoi il ne l'a pas fait après le décès de Chadli et Ben Bella et le 8 mars», s'étonne-t-il. L'orateur rappelle que l'entreprise traverse une zone de turbulences depuis 2010. «A cette époque, Infrafer n'avait même pas de quoi payer ses employés. L'ancien chef de gouvernement avait alors fait savoir au PDG (qui occupe toujours le poste) qu'on a voulu assassiner l'entreprise. Aujourd'hui, ce même PDG s'oppose même à l'installation du comité de participation», déplore-t-il, au moment où un agent de sécurité filmait discrètement les travailleurs à partir de la guérite, à l'entrée de la société.


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