Un groupe de 15 jeunes postiers ayant exercé dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) ont été destinataires d'un fax mettant fin à leur contrat. Dans une lettre adressée au directeur des ressources humaines d'Algérie poste de Batna et dont notre bureau est également destinataire, les concernés, répartis entre Batna, Barika et Seriana, s'étonnent de cette rupture du contrat (contrat de travail aidé-CTA), à peine signé durant la période comprise entre le 3 mars et le 6 avril de l'année en cours, qui leur a été signifiée par fax nominatif et ce le 22 avril 2013. Cette décision, note-on, vient contredire les instructions du ministre qui ont fait suite à la grève nationale ayant paralysé le secteur l'année écoulée. En effet, dans un communiqué émanant du cabinet du ministre, dont nous détenons une copie, il est clairement mentionné dans le point 4 «d'intégrer les personnels relevant du dispositif du préemploi et de celui du contrat du travail aidé, à l'issue de l'accomplissement de la période réglementaire». La période réglementaire étant accomplie et les contrats dans le cadre du CTA signés, les concernés ne s'expliquent pas ce revers qui selon des indiscrétions serait une décision du directeurs général des postes et télécommunications. Par ailleurs, une nouvelle donne n'a pas manqué d'irriter davantage les jeunes postiers en question ; il s'agit de l'intégration d'une seule et unique personne parmi les 15. «Elle a été intégrée en raison du lien familial étroit qu'elle a avec une personnalité importante !» raconte-on dans les postes de Batna.
