Les journées scientifiques internationales, qui se sont déroulées à Mostaganem, se sont poursuivies hier à l'auditorium de l'Etablissement Hospitalo-universitaire du Premier Novembre (EHU). Les organisateurs ont consacré ainsi cette journée à la sensibilisation, à l'information sur la santé du sein. «Le but étant, comme l'a indiqué Madame Khadîdja Terki, Présidente du Comité scientifique, d'informer, sensibiliser surtout rassembler et consolider toutes les compétences pour optimiser la prise en charge multidisciplinaire, voire organiser une action de prévention pour protéger la santé du sein féminin. Tous les intervenants au cours de cette manifestation, à l'instar du Directeur Général de l'EHU, le Dr Mansouri, la Présidente de cette journée, Madame Fatima-Zohra El Kébir, la Présidente de l'Association française Astarte, Madame Bouté, ont convenu de la nécessité d'un dépistage précoce qui demeure, selon eux, le seul moyen de prévention. Le cancer du sein est une maladie curable s'il est pris en charge précocement et convenablement. Le taux de survie peut aller au-delà de 20 ans.Le traitement conservateur et la reconstruction sont pris en compte de nos jours. Les capacités et les moyens sont présents, avons-nous retenu. A ce titre, Madame Terki annoncera la mise en place pour la création d'un réseau scientifique pour une prise en charge multidisciplinaire de ce véritable problème de santé publique, un comité qui regroupera les différents professionnels de la pathologie, entre autres oncologues, gynécologues, généralistes, psychologues. L'idéal étant, comme l'ont préconisé le Docteur Mansouri et la Présidente de cette journée, Madame El Kébir, la création d'un centre de sémiologie afin de prendre en charge correctement cette maladie. Cette journée a par ailleurs été marquée par les témoignages émouvants et poignants de femmes atteintes du cancer du sein.
