-Quelles sont les priorités de l'actuelle assemblée ? La commune de Sidi Moussa a subi, par le passé, un double préjudice qui a entravé son processus de développement, à savoir le terrorisme et le sous-développement. L'une des priorités qui s'impose à nous consiste à rattraper les retards accusés dans différents domaines. La réalisation d'infrastructures de base vient au premier rang, vu sa relation directe avec la satisfaction d'une partie des besoins de la population, d'une part, et son impact immédiat sur l'essor du développement socio-économique, d'autre part. De ce fait, il nous est fait obligation de faire avancer tous les projets ayant trait à l'amélioration des conditions de vie des citoyens, aussi bien en milieu citadin que dans les centres semi-urbains, et à travers les localités rurales. C'est-à-dire précisément, la réhabilitation des routes, des divers réseaux, le raccordement au gaz de ville, ainsi que la création d'espaces d'attraction et des aires de jeu et la dotation des quartiers et des agglomérations de toutes les commodités urbaines d'usage commun. -Peut-on connaître quelques projets inscrits dans votre programme ? Il est question pour nous d'accélérer la cadence de réalisation des projets inscrits ou en cours de travaux, particulièrement les projets d'infrastructures pour les jeunes, à savoir le gazonnement naturel du stade municipal, qui a une capacité de 2000 places. L'opération est projetée pour cet été, pour que les travaux prennent fin au début de l'année prochaine. Aussi, d'autres stades seront concernés par les travaux de gazonnement artificiel, pour cet été, tels que les stades de Raïs, et d'Ouled Allal. A cela s'ajoute la réalisation des stades de proximité à travers la majorité des quartiers et lotissements de la commune. Il y a également une crèche équipée, son ouverture est prévue pour bientôt. En plus, nous sommes en phase d'inscription d'un projet de bibliothèque municipale qui répondra aux besoins des lecteurs et des écoliers. Par ailleurs, nous continuons à mener des visites dans les établissements scolaires afin de constater leur état à la veille du déroulement des épreuves de fin de cycle, celles du BEM et du bac. C'est l'occasion pour nous de relever les insuffisances existantes, particulièrement dans les écoles, dont se sont plaints les écoliers habitant de vieux quartiers et haouchs. Il s'agit dans ce contexte également du transport scolaire, que nous venons de le renforcer avec cinq bus. Déterminer aussi la nature des besoins exprimés par les élèves et leurs parents, de même que ceux du corps enseignant, notamment tout ce qui a trait à l'alimentation scolaire, les centres de dépistage et la sécurité au sein des enceintes d'enseignement et de formation dans tous les paliers. -Pour ce faire, est-ce que les ressources financières, dont dispose l'APC, sont suffisantes ? Non, nous regrettons qu'avec près de 16 milliards de centimes, l'APC de Sidi Moussa soit dans la contrainte de régler les rémunérations de son personnel. On ne peut financer qu'une partie des projets inscrits, notamment ceux relatifs aux besoins essentiels des citoyens, tels que l'alimentation en eau potable, le revêtement des voies et la maintenance des routes détériorées par les intempéries. Etant en phase de rattrapage de pas mal d'opérations de reconstruction et réhabilitation, nous sentons vraiment le manque de financement. Mais, il s'agit d'un défi à relever. Il nous est impérativement urgent de demander aux autorités de la wilaya de renforcer le budget communal de Sidi Moussa, de manière à pouvoir mettre en œuvre les priorités urgentes et régler les problèmes soulevés par la population. Nous devons aussi par honnêteté concrétiser notre programme électoral voté par les citoyens et citoyennes de la commune.