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Des flux récurrents de créances non performantes
Les banques en mal de bonne gouvernance
Publié dans El Watan le 12 - 06 - 2013

De 14 à 15%. C'est le pourcentage actuel de mauvaises créances dans la structure des portefeuilles de crédit des banques de la place locale.
Et ce sont les rares données statistiques que divulguent sporadiquement à ce sujet les autorités en charge de la supervision de la place bancaire. Dans son analyse annuelle de la conjoncture financière et monétaire, la Banque d'Algérie (BA) indiquait auparavant que sur le plan de la qualité de leurs portefeuilles de crédit, les banques poursuivaient, au cours de l'exercice 2010, «l'amélioration de la gestion de leurs risques et le traitement dynamique de leurs créances classées». Cependant, admettait la même institution, «la proportion des créances non performantes reste élevée comparativement aux standards internationaux en la matière».
Dans le même contexte, le Fonds monétaire international (FMI), dans un rapport sur l'économie algérienne pour le même exercice, soulignait que l'Algérie est appelée à déployer des efforts supplémentaires en vue de «réduire le niveau élevé des créances douteuses dans les banques publiques».
En 2011, le gouverneur de la Banque centrale, Mohamed Laksaci, indiquait qu'à fin septembre 2011, le niveau des créances non performantes déclarées par les banques locales était estimé à 16,08% du total des crédits alloués. Depuis, les rapports périodiques de la Banque d'Algérie restent avares de données sur l'évolution de la qualité des portefeuilles des banques et les niveaux des créances improductives qu'elles ont à provisionner. Quoi qu'il en soit, l'activité de crédit étant en soi un métier de risque, le phénomène des créances douteuses, non performantes ou irrécouvrables, suscite l'appréhension davantage par sa récurrence sur plusieurs années que par son poids, qui reste tout de même inquiétant.
De l'avis d'experts, l'enjeu n'est pas tant de traiter les créances non performantes qui existent, mais bien d'améliorer la gouvernance des banques pour prévenir leur régénération quasi systématique. Ceci est d'autant plus vrai pour les banques étatiques locales, dès lors que ces dernières jouissent actuellement d'un tel niveau de liquidités que les créances irrécouvrables qu'elles ont à provisionner ne peuvent affecter significativement leur solvabilité.
Aussi, le phénomène de l'accumulation récurrente de flux de créances douteuses affecte surtout la qualité de gestion et de gouvernance du secteur bancaire, dont la modernisation est considérée, pourtant, comme vitale pour le développement de l'économie nationale. Outre une nécessaire amélioration des modes de management bancaires et de gestion des risques crédit, l'objectif de la consolidation des ratios de solvabilité des banques suppose également leur mise à l'abri des traditionnelles interférences politico-bureaucratiques auxquelles elles sont sujettes. Car on le sait, les créances non performantes du secteur bancaire local ne viennent pas toujours, d'ordinaire, de situation de risques mal analysés, mais aussi de cas de crédits accordés sans engagement, sous influences politico-bureaucratiques.


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