Le Festival a drainé une immenses foule. Le Festival national du Cheval, tenu les 6, 7 et 8 juin dernier, a été clôturé samedi dernier sous une grande ambiance. Trois réunions au champ de course, la finale d'Algérie de saut d'obstacles au centre équestre Emir Abdelkader où les cavaliers de la Garde républicaine se sont distingués, la remise d'un titre honorifique au cavalier moudjahid, Hadj Benaouda Feghouli, et une vente aux enchères publiques de 31 chevaux de course, sont les grands évènements ayant marqué cette clôture. Le festival dans sa 8e édition a drainé d'immenses foules et familles, avides de renouer avec les festivités où l'on a fait parler la poudre, entrecoupées de cavalcades, fantasias et chants folkloriques. La coïncidence du festival avec la Journée nationale de l'Artiste, la semaine culturelle de la wilaya de Skikda et du jubilé organisé en l'honneur des footballeurs Oulbachir Madjid et Zaoui Mohamed, tous deux malades, a drainé beaucoup de gens. En dépit de la présence de centaines de cavaliers et la programmation de plusieurs manifestations, c'est une fois de plus l'organisation qui a péché par un manque de minutie, voire de solennité comme l'a souligné à juste titre le chef de l'exécutif local, M. Mohamed Bousmaha. Ce dernier a tenu à assister, en présence de 30 000 spectateurs, au tournoi organisé en hommage à deux joueurs d'exception de la JSMT des années 1970/1980, que furent Madjid Oulbachir et Mohamed Zaoui. Les deux rencontres, l'une entre les anciens du MC Oran et une sélection de l'Oranie, et la deuxième entre l'équipe nationale de 1982 et celle des anciens de la JSMT se sont déroulées, pour la première fois en nocturne, de par la mise en marche des projecteurs. Les Beloumi, Assad, Cerbah, Drid, Betrouni, Bachi, Laroum, Sebbah, Belatoui pour ne pas les citer tous n'ont pas été lâchés d'une semelle par des fans débordant de joie. Du côté des bleus, on notait après une si longue absence le retour de Belahcène Alias «Tchipalo», Iratni, Gueffaf, les frères Banus et même l'ex-capitaine des verts des années 1960, Tahar Benferhat, ce dernier a consenti à faire le déplacement sur initiative de Saïd Amara après qu'il eut boudé le monde sportif depuis quelques années. Même certains élus ont retrempé dans l'ambiance, à l'exemple du député Cheikh Kalakhi qui a troqué pour la circonstance son costume et les travées de l'assemblée contre le sifflet et la tenue d'arbitre ou encore le sénateur Kadda Benaouda, l'aîné des trois frères Kadda, qui a partagé la joie des adeptes du beau football. Une fête réussi en partie grâce à l'apport de sponsors mais aussi et surtout grâce à la contribution de la daïra et l'APC de Tiaret, la DJS, la Direction du Tourisme, celle du secteur agricole et la Fédération équestre nationale, entre autres. Deux chèques furent remis aux deux footballeurs malades, histoire de leur rendre le sourire et leur dire qu'ils n'ont pas été oubliés.
