Noyade à Draâ El Khemis (Bouira) La première noyade de l'année, dans la wilaya de Bouira, s'est produite avant-hier à 17 h au barrage de Draâ El Khemis. C'est la dixième noyade en dix ans, selon le cousin de la victime, qui s'est présenté à notre bureau, hier matin, catastrophé par ce drame à répétition. Le noyé, A. Sid Ali, âgé de 16 ans, était élève au CEM Haddouche. Voulant profiter des loisirs que lui procurait le 1er Mai, il est allé avec quelques camarades faire trempette dans le barrage de Draâ El Khemis. Malgré la diligence des secours, le malheureux n'a pu être sauvé. Ses camarades qui ont assisté à la scène n'ont rien pu faire. Sans doute ne savaient-ils pas plus que lui nagé. Le parent du jeune mort était dans ses états, partagé entre la douleur et la colère. Colère contre les responsables qui n'entouraient pas de mesures de sécurité les barrages à l'approche de la saison estivale, et contre ceux de l'hôpital qui, disposant de suffisamment de moyens, n'ont pu cependant mobiliser que longtemps après une ambulance pour l'évacuation du jeune noyé vers Alger à des fins d'autopsie. Les quotidiens à 15 DA à l'aéroport de Jijel En nous présentant, jeudi dernier, à l'aéroport Ferhat Abbas dans la wilaya de Jijel, nous avons été étonné d'entendre le buraliste exiger un prix de 15 DA pour quotidien de la presse nationale. Questionné à ce sujet, notre interlocuteur nous dira : « Je le vends en deuxième main », avant d'ajouter qu'aujourd'hui : « Vous avez de la chance parce qu'il n'y a pas longtemps, le journal était cédé à 20 DA. » Une bien curieuse manière de faire dans une structure censée être une vitrine de la région. Vol et agression, peur sur la ville de Bordj Bou Arréridj Une nouvelle génération de gangs est née, ils agissent souvent sous l'effet des stupéfiants, ce qui explique l'audace et le sang-froid avec lesquels, ils accomplissent leurs délits. En effet, on apprend que les éléments de la police judiciaire viennent d'arrêter vingt-quatre heures après leur forfait, les auteurs du vol de 68 récepteurs numériques, 120 télécommandes et deux téléviseurs d'une valeur de 70 millions de centimes. La marchandise a été dérobée de l'intérieur d'un entrepôt appartenant à un importateur. Trois personnes parmi les inculpés ont été placées sous mandat de dépôt, pour association de malfaiteurs, vols qualifiés et recel. Dans ce contexte, on apprend que les mêmes services avaient arrêté 209 personnes impliquées dans 430 délits de vol dont 28 mineurs. Par ailleurs, il a été également enregistré 32 affaires relatives aux violations de domicile et attaque à main armée, 85 individus ont été arrêtés dont 35 mineurs. De son côté, le procureur général près de la cour de Bordj Bou Arréridj, en marge des journées portes ouvertes sur la justice, nous a révélé que la session criminelle pour l'exercice 2005 a vu défiler 65 affaires dont 13 pour meurtre et 35 pour vol qualifié. Concernant l'année en cours, la première session criminelle a inscrit 24 affaires dont 6 pour meurtre, il a été également enregistré 49 affaires englobant délit d'agression sexuelle, incitation à la débauche et trafic de stupéfiants. Des poissonniers protestent devant le siège de l'APC à Sidi Bel Abbès Une trentaine de poissonniers se sont rassemblés, mercredi dans l'après-midi, devant le siège de la commune de Sidi Bel Abbès pour protester contre la décision de l'APC de concéder la grande poissonnerie du quartier Emir Abdelkader à un particulier, il y a plus de trois mois. Exerçant pour la plupart sur la voie publique, les poissonniers n'admettent pas que l'on détourne ladite structure de sa vocation initiale pour en faire un grand bazar. Le plus grave, selon eux, ce sont les transformations opérées par le nouvel acquéreur en vue de réaliser des magasins de friperie et de prêt-à-porter, sans autorisation préalable et en violation de l'accord passé avec l'Assemblée. D'ailleurs, la police de l'urbanisme n'a pas tardé à se manifester en sommant l'acquéreur d'arrêter immédiatement les travaux entamés, apprend-on de source sûre. Approuvée par les membres de l'Assemblée lors d'une séance de délibération, la décision de concession a emprunté le chemin du gré à gré après plusieurs appels d'offres infructueux, précise un élu du MRN. Mais aussitôt cédée en concession, contre la somme de 21 millions de centimes par an, des promesses de sous-location auraient été passées, évoquent des sources dignes de foi. Ce qui est, bien sûr, formellement interdit par la loi.