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Le nouvel émir du Qatar frappe d'entrée : Cheikh Tamim se débarrasse de HBJ
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Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2013

Les choses se sont accélérées au Qatar. En quarante-huit heures, ce petit mais richissime émirat du Golfe s'est offert une cure de jouvence en changeant presque complètement son équipe dirigeante sans coup férir.
Lundi, l'émir Hamad Bin Khalifa Al Thani annonce son intention d'abdiquer. Le lendemain, il joint le geste à la parole en confiant les rênes du Qatar à son fils cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, en direct sur sa chaîne de télévision Al Jazeera. Et hier mercredi, le jeune émir de 33 ans a formé et annoncé son équipe gouvernementale. Une partition politique réglée comme du papier à musique… A la place d'un «printemps» dans sa version arabe, le Qatar s'est offert un bol d'air frais qui le dispense, pour l'instant, d'une obligation de changer la nature de son régime.
Mais en attendant, un jour peut-être, que cet émirat de type crypto-wahhabite consente à mettre un peu de démocratie dans son fonctionnement, il a tout de même changé certains visages qui paraissaient hideux aux yeux de ses voisins arabes, proches et lointains.
La plus grosse surprise est sans doute l'éjection de l'indéboulonnable Premier ministre et chef de la diplomatie, cheikh Hamad Bin Jassem Bin Jabr Al Thani. Cet homme d'affaires, fidèle parmi les fidèles de l'ex-émir qu'il a accompagné et soutenu depuis son coup d'Etat en 1994, a fait les frais de la retraite de son mentor. Le nouvel émir, cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, en a fait sa principale cible. Hamad Bin Jassem (HBJ pour les intimes) a été prié de quitter ses fonctions de Premier ministre qu'il occupe depuis 2007 et de ministre des Affaires étrangères depuis 20 ans (1999).
Grandeur et décadence
Une mini-révolution quand on sait le poids et la puissance de cet homme dont l'arrogance dans les enceintes diplomatiques est devenue proverbiale, y compris face à des responsables occidentaux. S'il garde encore la présidence du fameux fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), qui constitue le bras financier de la diplomatie de l'émirat, doté de quelque 600 milliards de dollars, le truculent diplomate ne sera plus sous les projecteurs. Sa mise à l'écart du gouvernement paraît un prélude à son extinction politique dès lors que ni le nouvel émir et encore moins sa mère, cheikha Moza, ne le portent dans leurs cœurs. Tout porte à croire qu'après sa disgrâce, HBJ subira le coup de grâce en perdant, prochainement, son poste à la tête du QIA. Désormais, le nouvel émir dispose de son équipe de fidèles dirigée par le ministre d'Etat à l'Intérieur, cheikh Abdallah Bin Nasser Bin Khalifa Al Thani, qui remplace le puissant cheikh Hamad.
Les Affaires étrangères seront gérées par Khaled Al Attiya, qui était auparavant ministre d'Etat dans le même département. Le ministre de l'Energie du riche pays, qui détient les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, Mohammad Al Sada, est maintenu à son poste. Le nouveau Premier ministre devient également ministre de l'Intérieur dans le nouveau gouvernement de vingt membres, dont une femme. Cheikh Abdallah, membre de la famille régnante, diplômé en 1984 de l'académie militaire britannique Durham, est considéré comme proche du nouvel émir.
Le directeur général de l'influent réseau Al Jazeera, Ahmed Bin Jassim Al Thani, est nommé ministre de l'Economie et du Commerce. De fait, cette nouvelle équipe dirigeante du Qatar a certainement reçu la «baraka» des grandes puissances dont les responsables se sont télescopés la semaine dernière à Doha. Soucieux de réussir une succession en douceur, cheikh Hamad a pris le soin de présenter son fils à ses puissants alliés pour l'aider à exercer son nouveau travail de chef d'Etat. C'est aussi un message subliminal aux adversaires potentiels que son jeune émir est «entre de bonnes mains».
Quid maintenant de la politique de l'émir Tamim ? «Le Qatar est un Etat et non un parti politique, c'est pourquoi nous sommes soucieux de maintenir des relations avec tous les gouvernements et tous les pays», a-t-il déclaré hier dans son discours. «Nous respectons tous les courants politiques sincères et influents dans la région, mais nous ne sommes pas avec un courant contre un autre», a ajouté le souverain. Un propos pondéré, qui s'éloigne de la diplomatie guerrière de l'ex-Premier ministre. Mais le jeune émir n'a pas jugé utile de dire un mot sur la Syrie. Attendons donc pour voir si le Qatar va effectivement mettre un peu d'eau dans son lben.


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