Les candidats non éligibles à ce quota peuvent introduire, depuis hier, des recours qui seront examinés par la commission de daïra que nous avons vue à l'œuvre. Un immense attroupement constitué de gens qui n'ont pas vu leurs noms figurer sur la liste, a encerclé les services de la daïra, siège de la commission. L'angoissante attente des postulants aux logements sociaux locatifs, qui dure depuis deux ans, a pris fin hier. La liste des bénéficiaires a été placardée sur plusieurs sites de la ville pour annoncer que 1 655 logements seront attribués par la commission de daïra aux candidats remplissant les conditions, selon les déclarations des membres de la commission ad hoc. 726 unités sont achevées et 929 restantes sont en cours d'achèvement mais seront attribuées par décision de pré-affection, nouvelle formule introduite dans la gestion et la distribution de logements sociaux locatifs. Les candidats non éligibles à ce quota peuvent introduire, depuis hier, des recours qui seront examinés par la commission de daïra que nous avons vue à l'œuvre. Malgré la consistance du quota jugé appréciable, un immense attroupement constitué de gens qui n'ont pas vu leurs noms figurer sur la liste, a encerclé les services de la daïra, siège de la commission. La présence des dizaines de policiers déployés autour de l'institution pour prévenir toutes éventuelles dérives en pareilles circonstances est de rigueur. Les agents de sécurité, qui semblaient par moment débordés, ont pu maîtriser et canaliser la foule qui voulait accéder à la commission ad hoc installée au siège de la daïra pour y déposer des recours. Selon une source fiable, plus de 15 000 demandes de logements sont enregistrées au niveau du chef-lieu de wilaya. Pour avoir une idée sur l'ampleur de la crise du logement dans le Sud, on indique que, depuis le mois de mars 2011 (1 334 logements distribués) à juillet 2013 (1 655 unités en voie d'attribution), soit un total de 2 989 habitations sociales sont mises à la disposition des citoyens mais sans impact réel sur la réduction de la crise de l'habitat qui tend plutôt à s'aggraver. Le déséquilibre entre l'offre et la demande ne fait que se creuser d'année en année en raison, notent les observateurs, de la croissance démographique effrénée, d'une part, et de la faiblesse des moyens de réalisation des programmes mettant à l'épreuve les délais de réalisation, d'autre part.
