D'entrée, le nouveau manager général du club, Kamel Kaci Saïd, intronisé il y a quelque temps en remplacement de Abdenour Kaoua, a mis les points sur les i avec les joueurs au cours d'un briefing avant-hier, avant la séance d'entraînement qui a suivi sa présentation. Ainsi, il leur fait savoir qu'il est désormais «le seul interlocuteur et intermédiaire entre vous (les joueurs) et la direction du club», comprendre le président Boumella. Cependant, il a tenu à les rassurer que leurs problèmes «seront pris en charge», s'agissant notamment des salaires de certains éléments qui demandent à les négocier «à la hausse» et dont le premier responsable ne veut en aucun cas entendre parler. Hier, tout le groupe a été mis au repos. Bachiri et les siens reprennent du service aujourd'hui mais à des horaires aménagés, Ramadhan oblige. Ainsi, le coach Geiger et son staff technique les soumettront au régime du biquotidien, soit une première séance à 18h et une autre à 23h cette fois-ci sur le terrain gazonné du Creps militaire de Ben Aknoun. Signalons au passage que le défenseur, Billal Moumen, s'est fracturé le nez en plein entraînement et sera donc indisponible pour une semaine. Enfin, concernant le feuilleton «Rafik Hadj Ahmed», l'infatigable responsable du marketing de la SSPA/MCA, dont le patron Boumella s'en est séparé de façon brutale qu'inattendue, alors que tout laissait croire qu'ils constituaient un bon tandem, pour preuve cette virée à deux au Maroc pour préparer les deux stages prévus dans l'agenda de Geiger, il faut savoir que le concerné «a été rappelé», selon ses propres déclarations mais tout de même «déçu et abattu après cette surprenante décision alors que je me suis consacré corps et âme au club et c'est de mon devoir de le faire». Cependant, il a décidé de se donner «un temps de réflexion». Apparemment, le «tsunami» de Boumella n'en finit pas de faire encore des vagues après son refus de payer les salaires de juin et juillet aux joueurs, puis de revenir sur sa décision de leur accorder un seul mois et son obstination de ne pas revaloriser celui de certains d'entre eux.
