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Cyclisme : le niveau international en 2016
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Publié dans El Watan le 12 - 07 - 2013

La médaille remportée par le cycliste, Abdelbasat Hannachi, à Mersin, en Turquie, lors des JM, a été la toute première dans l'histoire de l'Algérie, dans une compétition dominée par les Européens. L'occasion de faire le point avec le président de Fédération algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine, qui revient sur cette médaille, mais évoque aussi les défis qui attendent le cyclisme algérien.
Même si le cyclisme n'a décroché qu'une seule médaille de bronze, grâce à Abdelbasat Hannachi, cette performance reste néanmoins historique, car c'est la toute première médaille décrochée par le cyclisme algérien aux Jeux méditerranéens. «C'est clair que c'est un résultat positif, mais il y a tout de même une légère frustration. J'estime que la médaille d'or était à notre portée. Il faut savoir que notre cycliste avait crevé au dernier tour perdant ainsi 40 secondes.
L'équipe a joué le jeu en le ramenant de nouveau dans la course, mais le changement de roue et le brake l'ont handicapé au final. Sinon, on est contents de cette première médaille du cyclisme algérien dans l'épreuve sur «route», précise le président de la FAC. Ce dernier a aussi mentionné la performance de Adel Barbari, qui s'est classé 7e dans la course contre la montre. «Septième, c'est aussi une performance historique pour l'Algérie. Il faut aussi saluer le travail sérieux de toute l'équipe, car il faut savoir que même si le cyclisme est un sport individuel, il se pratique toujours en équipe», affirme notre interlocuteur.
Ambition
Le président de la Fédération algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine, qui avait été réélu, en mars dernier pour un second mandat, se projette déjà sur 2016, où il espère que le cyclisme algérien puisse atteindre le niveau mondial. Pour le premier responsable de la FAC, le travail a déjà commencé : «La Fédération a créé l'équipe olympique, qui est un réservoir de jeunes. Quand on a débuté, la plupart d'entre eux n'avaient qu'entre 15 et 18 ans. Nous avons également mis le centre de Baba Hassen à la disposition de l'élite de la catégorie junior, cadet et les -23 ans. Maintenant, Baba Hassen en est devenu le réservoir. C'est grâce à ce centre et celui de la ville de Tours que l'on pourra faire tourner un maximum de jeunes pour détecter les meilleurs et travailler à long terme. L'objectif aujourd'hui est d'avoir le niveau international en 2016. Ensuite essayer de se battre avec les meilleurs en 2020. J'aimerais bien voir un jour un Algérien courir le tour de France», espère le boss de la FAC.
Partenariat
La Fédération algérienne a conclu depuis quelque temps déjà un partenariat avec le club Tours Agglo 37 cyclisme. «A la faveur de ce partenariat, le club a mis à notre disposition une maison pour 15 personnes, trois véhicules break aménagés et un camion pro-aménagé. On a également a récupéré Michel Thèze, qui était l'entraîneur du Centre mondial de cyclisme avant de prendre sa retraite. Jean-Michel Pommier, qui est un ancien professionnel, se charge de gérer ce projet sur place en sa qualité de manager général. Il est accompagné par le directeur sportif, Samir Allam, et toute une équipe. Nos techniciens, nos soigneurs, nos mécaniciens sont en train d'apprendre sur place. Ce projet auquel on croit beaucoup pourrait être celui qui va tirer la Fédération et le cyclisme algériens vers le haut.»
Vélodrome
En cinquante et un ans d'indépendance, l'Algérie n'a pas construit le moindre vélodrome pour les cyclistes. Les seuls qui existent aujourd'hui datent de la période coloniale. Il s'agit du stade du 20 Août 1955, à Alger, et celui de Chabou, à Annaba. «La piste du 20 Août est inutilisable. Le fait que celui de Chabou a été gazonné et qu'il soit réservé uniquement aux matches officiels a libéré la piste pour les cyclistes. C'est ainsi que la Fédération a créé le pôle de développement piste, là-bas.» Et d'ajouter : «Si sur l'épreuve de route, il y a beaucoup de concurrents, sur piste, il y a jusqu'à 24 possibilités de médailles olympiques. Je crois savoir qu'il y a un projet de vélodrome au niveau du MJS. Si celui-ci aboutit, il sera mis à la disposition de la Fédération, je peux dire qu'on pourra facilement ‘‘attaquer'' le niveau mondial.»
Entrave
Le manque de matériel pour la pratique du vélo n'est pas le seul souci qui entrave la bonne marche de la discipline. Pour le président de la Fédération de cyclisme, l'Algérie avait fait un énorme pas en arrière avec la décennie noire. «Le cyclisme, c'est une discipline qui se pratique à l'extérieur. Donc, je peux dire que c'était la première discipline touchée. Maintenant, l'Algérie commence à reprendre sa place. Nous avons néanmoins un problème qui touche le système sportif national de manière globale. Pour avoir une bonne élite, il faut une base. Et le système actuel ne permet aucune connexion entre la Fédération et ses ligues.
Quand vous avez certaines ligues qui dépendent des DJS et des wilayas et que certaines parmi elles perçoivent que 100 000 DA de subvention, cela pose un sérieux problème. Heureusement que le centre de Baba Hassen nous sauve un peu. On a créé un système de communication pour récupérer certains talents. Si on voit que le jeune a des qualités, on le garde et on le prend en charge aussi bien sur le plan sportif que celui des études.»
Loi caduque
Il clair que l'un des plus gros problèmes que rencontre aujourd'hui la Fédération algérienne de cyclisme est l'absence de matériel de base pour la pratique de ce sport. D'après une étude, il y a un besoin de 400 000 vélos par an en Algérie, relève le président de la FAC. «Cette situation est due au fait que dans les années 1970, une loi avait taxé les vélos importés à 53% afin de protéger, à l'époque, l'entreprise qui fabriquait les vélos à Guelma. Cette loi est complètement dépassée et n'a plus lieu d'être aujourd'hui, d'autant plus qu'il n'y a aucun fabricant et encore moins de revendeur chez nous. On est complètement coincés face à cette situation. La seule solution est que l'Etat fasse comme il l'a fait en 1986, en prenant en charge l'achat d'une grosse quantité de vélos et les mettre à la disposition des Ligues et des clubs. C'est ainsi que l'on pourra booster la discipline.»
La date du tour maintenue
En 2009, il n'y avait aucune course organisée alors qu'il en existe actuellement une vingtaine par an, dira le président de la Fédération de cyclisme. L'Algérie a aussi renoué avec le Tour d'Algérie, dont la dernière édition s'est déroulée en mars dernier. «On estime que le tour est maîtrisé sur le plan sportif, mais on doit le professionnaliser encore plus», dira Fezouine. Revenant sur le tour qui avait été amputé de 100 km, en raison du mauvais temps qui sévissait à l'époque dans l'est du pays, le premier responsable du cyclisme algérien estime que seul l'arbitre de la Fédération internationale de cyclisme est habilité à prendre la décision d'écourter le tour si cela s'avère nécessaire afin de ne pas mettre la vie des cyclistes en danger. Par contre, pour l'éventualité de changer la date du Tour d'Algérie, Rachid Fezouine reste catégorique : «Je ne change rien, d'autant plus que le Tour d'Algérie se déroule au mois de mars depuis 1949. Mais cela est dicté aussi par le fait que cette période est la plus propice pour la participation des formations étrangères en Algérie.»
Plus d'étapes
Pour l'édition 2014, la Fédération algérienne de cyclisme envisage de passer au-delà de 12 étapes et essayer d'arriver à un grand tour, qui s'étalera d'est en ouest, en choisissant les villes qui ont un minimum de conditions d'hébergement. «C'est faisable, toutefois il faut qu'on sache quels sont les moyens mis à notre disposition. Je considère que cet événement doit être pris en charge totalement par l'Etat et que le ministère de la Jeunesse et des Sports doit être aidé dans cette opération.
Pour le Tour d'Algérie, il faut savoir qu'on est passé de 15 millions de dinars à 25 millions en 2013. Ça fait à peu près 250 000 euros. Mais il faut savoir que le Rwanda pour 5 étapes débourse 400 000 euros, le Burkina Faso organise un tour de dix étapes à 600 000 euros. Alors que le tour du Gabon coûte à ce pays 1,6 million d'euros. Nous, nous sommes ravis qu'on puisse organiser la plus grande course d'Afrique avec le plus petit budget africain. Mais j'espère que cela va donner à réfléchir à nos responsables pour mettre plus de moyens à l'avenir.»
Courses nocturnes
Les amoureux de la petite reine pourront assister à partir du 16 juillet, et ce, jusqu'à la fin du mois sacrée du Ramadhan, à des courses de vélo trois fois par semaine (dimanche, mardi et jeudi), en plus d'une journée réservée au karting. Le choix pour abriter cette compétition, qui se déroule essentiellement, en soirée, sera Dely Ibrahim comme ce fut le cas, lors de l'édition de 2012, après avoir débuté en 2011 à Aïn Benian. L'idée a germé en 2011. Au niveau de la Fédération, on a songé maintenir la forme des athlètes au cours du mois du Ramadhan en faisant de la compétition.
C'est ainsi qu'est né le challenge Ramadhan. «Les courses sont intenses. On fait des sprints chaque trois tours qui sont de 1 kilomètre seulement. Donc, la course varie entre 60 et 80 km, mais c'est très intense», affirme Rachid Fezouine. C'est peut-être ce qui a permis à l'Algérie de rafler toutes les médailles du championnat arabe avec des jeunes éléments de 19 ans. Un résultat jamais réalisé auparavant. A Relever que le circuit sera ouvert à toutes les personnes, à partir de 22h pour tout type de vélo. Alors que la course pour les licenciés débutera à 23h et s'étalera jusqu'à 1 heure du matin.


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