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Pourquoi il a lâché les militaires en 1994 ?
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Publié dans El Watan le 20 - 07 - 2013

C'est connu : en 1994, c'est Bouteflika qui devait être président de l'Etat après l'expiration du mandat du HCE, et non Zeroual.
A la dernière minute, il se rétracte et décline l'offre des généraux décideurs de succéder à Ali Kafi, leur infligeant un véritable affront. A quoi attribuer cette rebuffade ? Peur de la responsabilité ou bien peur de ses parrains ? On sait au moins une chose : Bouteflika était contre l'arrêt du processus électoral. Comme il l'exprimera plus tard, pour lui, «l'arrêt du processus a été une violence».
Bouteflika ne voulait visiblement pas apporter sa caution à la gestion sécuritaire du pays et la ligne jugée «éradicatrice» des militaires, une posture qui a le don d'agacer Nezzar : «Je suivais, au jour le jour, l'évolution des discussions entre lui et les militaires. Quelques sorties du genre : “J'espère que vous n'êtes pas des éradicateurs ?” me mirent tout de suite sur mes gardes. Qu'est-ce à dire ? L'homme connaissait-il vraiment le sentiment et la nature de l'ANP ? Confondait-il l'inévitable lutte contre le terrorisme avec une répression généralisée contre le mouvement islamiste  ?», s'indigne l'ancien ministre de la Défense dans Algérie, le Sultanat de Bouteflika (L'Arganier, 2003, P21).
Dans Bouteflika, ses parrains et ses larbins (Encre d'Orient, 2011), Mohamed Sifaoui affirme que l'un des facteurs qui ont dissuadé Bouteflika d'accepter l'offre des chefs militaires serait un entretien téléphonique qu'il aurait eu avec Aït Ahmed. «Avant de donner sa réponse, il (Bouteflika, ndlr) eut plusieurs tête-à-tête avec de nombreux généraux dont Khaled Nezzar, Liamine Zeroual, Mohamed ‘Toufik' Mediène et avec des membres du HCE, ainsi qu'avec certains caciques du FLN», raconte Sifaoui. «Après deux semaines de réflexion et de consultations, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Boumediène accepta la proposition, mais il voulut au préalable retourner en Suisse pour quelques jours. ‘J'ai des problèmes à régler à Genève', aurait-il dit. Selon des indiscrétions, il devait y voir le médecin qui le suivait, depuis de longues années, pour ses problèmes rénaux et gastriques.
Mais en réalité, il était hésitant. Avant d'effectuer son voyage, Bouteflika appela Aït Ahmed au téléphone pour avoir son avis. Les deux hommes se croisaient de temps à autre à Lausanne et à Genève. Ils avaient dépassé les divergences historiques pour converger sur plusieurs points, notamment sur l'idée qu'il fallait trouver une ‘solution politique' avec les islamistes et éliminer ceux qu'ils qualifient de ‘janviérisres', en d'autres termes, tous ceux qui avaient soutenu le processus électoral en 1992. Lors de cet échange téléphonique, le leader du FFS lui aurait alors fortement déconseillé d'accepter la proposition en lui disant : ‘Ne va pas au secours des généraux !' Il aurait même lancé à Bouteflika : ‘Ils vont te faire ce qu'ils ont fait à Boudiaf. Ils vont t'utiliser, ensuite, ils te liquideront', insistant au passage sur le mot qui fait horreur à Bouteflika : ‘Ce sont des éradicateurs, ne l'oublie pas'» (pp 120-121). Sifaoui ajoute que Bouteflika a consulté également Ahmed Ben Bella qui lui aurait déconseillé, de la même manière, de prendre le poste en lui disant : «Tu n'auras pas les mains libres.»


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