-Syrie : près de 7 millions de personnes touchées par le conflit en Syrie ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, a affirmé hier une responsable de l'ONU, en soulignant qu'il était nécessaire de rassembler 4,4 milliards de dollars à cet effet cette année. «Près de sept millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, dont plus de deux millions qui se sont réfugiées hors des frontières (de la Syrie) et plus de quatre millions qui sont déplacées dans le pays», a déclaré Valérie Amos, coordinatrice des opérations humanitaires de l'ONU, lors d'une conférence à Koweït. «Nous faisons ce que nous pouvons mais ce n'est pas assez», a ajouté la responsable de l'ONU. Selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), quelque 742 000 réfugiés syriens se trouvent au Liban, 519 000 en Jordanie, 463 000 en Turquie, 186 000 en Irak et 124 000 en Egypte. -Egypte : la police a arrêté, hier au Caire, le porte-parole des Frères musulmans, Gehad El Haddad. M. El Haddad était sous le coup d'un mandat d'arrêt comme de nombreux dirigeants et membres de la confrérie de Mohamed Morsi, président destitué par l'armée début juillet. Il a été arrêté dans un appartement de Nasr City en compagnie de cinq autres islamistes. Les sources des services de sécurité ont précisé qu'ils devaient être conduits à la prison de Tora, au Caire, où sont actuellement détenus de nombreux hauts dirigeants de la confrérie, dont son guide suprême Mohamed Badie. Ces arrestations interviennent quelques heures à peine après l'annonce du gel par la justice des avoirs des principaux dirigeants des Frères musulmans et de leurs alliés islamistes. -Bahreïn : les autorités bahreïnies ont annoncé hier avoir déféré devant le parquet Khalil Marzouk, un chef d'Al Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite, convoqué selon son entourage sous l'accusation d'incitation à la violence. M. Marzouk figurait parmi les 18 élus d'Al Wefaq qui avaient démissionné en février 2011 de la Chambre, formée de 40 membres, pour protester contre la répression du mouvement de contestation déclenché quelques jours auparavant. Lundi, le gouvernement bahreïni avait indiqué avoir engagé une procédure judiciaire pour suspendre le Conseil islamique des oulémas, un organisme chiite, qu'il accuse d'activités politiques «sous couverture religieuse confessionnelle». Petit royaume du Golfe dirigé par la monarchie sunnite des Al Khalifa, le Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle. -Iran : le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé hier qu'il allait rencontrer le président américain Barack Obama à la fin du mois et insisterait, lors de leur entretien, sur la nécessité de mettre un terme au programme nucléaire de l'Iran. «Dans une semaine et demie environ, je vais me rendre à l'Assemblée générale de l'ONU. Je rencontrerai d'abord le président Barack Obama», a-t-il dit selon un communiqué de son bureau. «J'ai l'intention de me concentrer sur la question de l'arrêt du programme nucléaire de l'Iran», a-t-il ajouté, en détaillant les quatre mesures que, selon lui, Téhéran devrait prendre : arrêter tout enrichissement d'uranium, retirer tout l'uranium enrichi de son territoire, fermer la centrale nucléaire souterraine de Fordo, située près de la ville de Qom, et stopper la construction d'un réacteur à plutonium.