La localité d'Ibetrounen, un des grands villages de la commune de Tizi Ouzou, situé à 8 km au sud-est du chef-lieu de wilaya, ne dispose pas de bureau de poste. Pourtant la population de cette agglomération de nombreux villages et hameaux ne cesse d'attirer l'attention des autorités locales sur la nécessité d'ouvrir une agence postale, impérative pour la prise en charge des besoins des citoyens en matière de transactions postales quotidiennes. «La réalisation d'une telle structure figure toujours dans nos doléances. Les autorités locales ne font que nous promettre la mise en service d'un bureau de poste. Mais rien de concret à ce jour», dira un jeune habitant de ce village. «Nous sommes contraints de nous déplacer jusqu'au chef-lieu de la commune pour la moindre opération postale, alors qu'une surcharge règne en permanence sur toutes les agences postales de la ville de Tizi Ouzou, trop sollicitées. Ceci en plus des dépenses de transport dont nous sommes obligés de nous acquitter, du temps à perdre avec les interminables queues se formant aux guichets», enchaîne un septuagénaire retraité, appelant les autorités locales à répondre aux doléances des villageois d'Ibetrounen en vue de mettre fin à leur galère. Rabéa Saïm Timizart : scolarité difficile au lycée
Les élèves du lycée des frères «Aït Bata», dans la commune de Timizart, à 30 km au nord-est de Tizi Ouzou, ont entamé leur rentrée scolaire dans des conditions déplorables. Les problèmes rencontrés sont liés, entre autres, à la surcharge des classes, aux manques de salles, de réfectoire, de terrain de sport adéquat, et surtout de chauffage dont le besoin va bientôt être ressenti avec l'avènement de l'hiver. «Les classes du lycée renferment plus de 30 élèves chacune, ce qui influe négativement sur le déroulement des cours», avoue un enseignant. Cette situation oblige des lycéens de certaines classes à chercher des places inoccupées dans des salles pour pouvoir prendre leurs cours. La cantine de l'établissement est, elle aussi, loin de contenir le surnombre d'élèves, très fort cette année, à cause de la cession de l'annexe du lycée au profit du CEM de Souk El Had, au chef-lieu de la commune. «Pour permettre à tous les élèves de prendre leurs repas, nous sommes obligés de faire trois services, mais ceux qui mangent en dernier ne réussissent pas à rejoindre leurs salles à l'heure requise, étant donné que le dernier service se termine toujours tardivement. De ce fait, fréquemment des élèves «retardataires» se voient privés de l'accès au réfectoire», nous dira le responsable de l'établissement. Par ailleurs, la salle de sports dont a bénéficiée le lycée pour, à l'origine, mettre fin au problème de l'étroitesse de leur terrain de jeu, est abandonnée depuis longtemps. En outre, des enseignants et des lycéens se demandent comment faire face aux rigueurs de l'hiver dans cette région sans des moyens de chauffage dans l'établissement. Nourdine Tidjedam Bouzeguène : ntoxication au CEM
36 collégiens ont été intoxiqués mercredi dernier après un repas au CEM «Mohammedi Arezki» de Sahel dans la commune de Bouzeguène, à une soixantaine de km de Tizi Ouzou. Aussitôt après, les enfants ont commencé à ressentir des douleurs abdominales accompagnées pour certains de vomissements. La panique générale s'est vite installée et l'alerte a été donnée au service de la protection civile. Un minibus a été aussitôt réquisitionné pour transporter les enfants aux services des urgences de la polyclinique de Loudha Guighil de Bouzeguène. En quelques minutes, le hall de la polyclinique est devenu un lieu de complaintes et de vociférations. Services de police, ceux de la protection civile, les parents d'élèves et de nombreux badauds se sont rassemblés devant le service des urgences qui paraissait dépassé. Heureusement, plus de peur que de mal, puisque tous les enfants pris en charge par l'équipe médicale ont regagné leur domicile avec un traitement d'appoint. Il faut toutefois signaler que depuis très longtemps la qualité des repas et l'hygiène au niveau des cantines scolaires ont été décriés. Les services compétents ne viennent pas vérifier la qualité des produits livrés par les fournisseurs. La très mauvaise conservation des produits frais et le manque de contrôle des dates de péremption font que des accidents de cette nature surviennent conjoncturellement. Kamel Kaci