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Quatrième mandat pour Bouteflika : réelle intention ou diversion ?
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Publié dans El Watan le 28 - 10 - 2013

Les soutiens de l'actuel locataire d'El Mouradia tentent, contre tout bon sens politique, de vendre l'option d'un quatrième mandat.
Le flou demeure total sur les intentions du pouvoir, à cinq mois seulement de l'élection présidentielle. Les signaux sont faibles sur les tendances lourdes des décideurs, qui n'émettent rien, laissant le vide s'installer dangereusement. Les candidats dits potentiels ou les poids lourds sont réticents.Par la prudence, ils ne se déclarent pas. Les partis politiques semblent aussi perdre la boussole. L'opinion publique, elle, est contrainte d'attendre dans l'incertitude. En raison d'une vie politique nationale plombée par la ruse des tenants du pouvoir, qui agissent dans l'ombre, le jeu politique se déroule dans l'antichambre du régime. Les années Bouteflika ont fini par achever les rares espaces de débat et de luttes politiques et sociales.
Dans ce vide sidéral, les soutiens du locataire d'El Mouradia tentent, contre tout bon sens politique, de vendre l'option d'un quatrième mandat. C'est le cas des sorties de l'inénarrable secrétaire général du FLN qui, assidûment ces derniers temps, martèle que le parti ne peut avoir d'autre candidat que Bouteflika. Au même moment, tout le gouvernement ne rate pas une occasion pour louer l'apport providentiel du chef de l'Etat. Est-il possible pour un président malade, qui «dirige» le pays sur un fauteuil roulant, d'assumer encore la fonction suprême pour les années à venir ?
Ou bien ces acteurs périphériques tentent simplement de faire semblant de ranimer une scène politique amorphe et d'occuper l'espace, le temps que «les grands électeurs» finissent par tomber d'accord sur un consensus aux contours qui restent pour le moins obscurs ? Un quatrième mandat de l'actuel président aux bilans politique et économique contestables est une option «pas du tout sérieuse», estime l'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, qui considère que les partisans de Bouteflika sont en train de «quémander quelques années de plus et, surtout, c'est une façon pour Bouteflika d'éviter de parler de sa maladie». Serait-ce ainsi donc une opération de diversion que ces soutiens de Bouteflika sont en train de mener par une gesticulation politique farfelue ? La diversion est l'une des techniques que le pouvoir algérien maîtrise le mieux. Mais d'autres analystes n'excluent pas un forcing du clan présidentiel pour maintenir Abdelaziz Bouteflika au pouvoir.
Indicateurs alarmants
En bonapartiste assumé, s'il n'a pas affiché ses intentions de quitter le pouvoir au terme de son troisième mandat qui court jusqu'à avril 2014, Bouteflika n'a pas non plus envoyé de signal clair pour briguer un quatrième mandat. Rompu aux méthodes pernicieuses, le pouvoir rend difficile toute lisibilité politique. Exclus du processus de décision politique, les Algériens sont forcés de guetter les scénarios les plus improbables que les décideurs finiront par imposer à la société le moment venu. En l'absence de règles de fonctionnement démocratiques, la décision de la succession ou de la reconduction, supposée ou réelle, de Abdelaziz Bouteflika se prendra dans les salons feutrés du pouvoir. Dans les deux cas, il est interdit d'organiser un débat national pour évoquer le bilan du règne de Bouteflika, tout comme il est impossible d'engager des discussions sérieuses avec les différents acteurs politiques – pouvoir et opposition – sur le cap qu'il faudra fixer pour l'Algérie durant les années à venir. Force est d'admettre qu'au terme de ses trois mandats, l'actuel Président a échoué à incarner un projet et une vision future pour le pays.
Tous les indicateurs sont alarmants. Les acquis démocratiques sont constamment menacés, la situation économique peu rassurante et la crise sociale endémique. La corruption, la prédation et la dilapidation des richesses du pays sont les marqueurs de la dernière décennie.
Les années Bouteflika ont fini par maintenir l'Algérie dans un blocage historique où elle est enfermée depuis l'indépendance. Les tenants du pouvoir y voient «une stabilité», alors que le pays est menacé par un périlleux statu quo. Faire le choix d'un quatrième mandat pour Bouteflika serait exposer l'Algérie à un cruel danger, mais organiser la succession dans des conditions antidémocratiques serait la condamner également à un sort cruel.
Le changement démocratique, synonyme de processus de rupture globale avec le système mis en place par la force dès l'indépendance, est devenu une urgence nationale.


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