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Dévaluation, inflation et pouvoir d'achat
Edito
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2013

Les économistes sont sollicités de toutes parts pour essayer d'expliquer les récentes décisions des pouvoirs publics de dévaluer, car c'est de cela qu'il s'agit, la monnaie nationale. Les explications fournies par les responsables ne font que brouiller les pistes. En effet, les variabilités des taux de change internationaux et les risques de crises récurrentes ont existé durant les dernières décennies. On ne voit pas par quels mécanismes une dévaluation peut les contrecarrer. Il y a d'autres politiques, surtout structurelles, capables de rendre notre économie très résistante. Techniquement, une dévaluation sert à équilibrer la balance des paiements en boostant les exportations et en réduisant les importations. Mais en économie de rente, les dés sont pipés, la logique du marché de l'énergie est déconnectée du taux de change, l'offre n'est pas élastique. On peut uniquement réduire l'écart qui existe entre le taux de change parallèle et le taux réel.
Par contre, les citoyens s'intéressent à leur pouvoir d'achat. Va-t-on subir une inflation ? Bien évidemment, nous importons plus de 65% de nos besoins en biens et services. Beaucoup seront plus chers. Les prix des véhicules, des fromages importés, etc., seront, du fait de la dévaluation, plus élevés. Les prix des produits de première nécessité vont devoir rester stables, mais l'Etat va dépenser plus pour les subventionner. Cependant, l'Etat est le plus grand gagnant de la dévaluation : les recettes du budget, à 70% tirés des hydrocarbures, vont augmenter de 10% à peu près. 1 à 2% seront affectées aux subventions ; le reste va réduire le déficit budgétaire. Durant la dernière décennie, les couches de population organisées et ayant un pouvoir sociopolitique conséquent ont vu quelques améliorations partielles de leur niveau de vie à travers des hausses salariales (fonctionnaires). L'inflation commence à éroder et va continuer à réduire leur pouvoir d'achat : normal, ces hausses ne sont pas la conséquence d'une hausse de la productivité.
D'autres moins chanceux comme les retraités, les salariés des entreprises privées, les travailleurs de l'informel, ceux qui vivent d'une rente ou d'une aide familiale, ont vu leur pouvoir d'achat laminé par des taux d'inflation, qui, à l'aide du processus cumulatif, ont infligé des sévères coupures dans les capacités de consommation de ces catégories. Mais la Banque centrale a l'impression d'avoir joué son rôle de limitation des importations et d'encouragement des exportations. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps. Tant que les politiques structurelles sont absentes (qualifications humaines, modernisation managériale, économie et industrie du savoir, financement de l'économie productive), les politiques conjoncturelles visant l'équilibre de la balance des paiements produiront des effets mineurs.


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