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La littérature africaine anglophone en vogue
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Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2013

Militante et existentielle, la littérature africaine d'expression anglaise, traduite ou en version originale, trouve un large lectorat à travers le monde. El Watan Week-end vous fait (re) découvrir des œuvres majeures, certaines, disponibles au Salon international du livre d'Alger (Sila) qui se poursuit jusqu'au 9 novembre à la Safex.
Amadou Kourouma, Tahar Ben Jelloun, Mongo Béti, Sony Labou, Kateb Yacine, Driss Chraïbi, Rachid Boudjedra… sont autant de noms d'écrivains qui ont marqué à la fois la littérature africaine et universelle. Cependant, saviez-vous quel est le romancier africain le plus lu dans le monde ? Il est considéré comme «le père des lettres africaines modernes», le romancier Chinua Achebe a vendu des millions de livres à travers le monde. De nationalité nigériane il s'est éteint en mars 2013 à Boston. «Achebe est devenu un classique de son vivant, ce qui est rare pour un écrivain africain. Il a connu le Nigeria dans les pires conditions, sa vie a été une lutte et son exil une inspiration pour raconter son Afrique et donner la voix aux Africains», explique Georges Belley, professeur de littérature africaine à Londres, puis éditeur à Johannesburg. «Son premier roman Things Fall Apart, a été traduit dans 50 langues, et en français sous le titre Le Monde s'effondre, édité chez Présence Africaine. Son apport à la littérature africaine est considérable.
L'hostilité d'Achebe pour la représentation négative des Africains le poussera à se battre sur tous les fronts. Il ira jusqu'à contester les écrits d'Hemingway, qui décrivait l'Afrique comme une terre sauvage, violente et menaçante.» La littérature africaine francophone et anglophone compte des centaines d'écrivains prolifiques qui ont porté l'histoire de leurs pays respectifs, de leurs tribus et de leurs langues maternelles. En Afrique, il existe 2000 langues différentes, autant de couleurs et d'inclinaisons linguistiques influençant ainsi les langues coloniales. «Dans la littérature africaine anglophone, les histoires se composent autour de la première structure que connaît l'auteur, c'est-à-dire la famille, une version réduite de la société. L'intrigue commence souvent à partir d'un village, ou d'une maison, jusqu'à l'ascension du héros, à travers l'amour, le combat, les voyages et enfin la quête. Les productions littéraires anglophones ont des soubassements philosophiques», poursuit Belley.
MONDIALISATION
«La littérature africaine ne peut être compartimentée dans une catégorie spécifique, elle appartient à un continent et non à un pays, affirme Nadine Assaki, critique littéraire, scénariste sud-africaine. La littérature africaine anglophone ne se forge pas à partir de la langue dans laquelle elle a été rédigée, c'est-à-dire que la langue devient secondaire pour certains auteurs, le plus important étant d'attirer l'attention sur ce qui ne plaît pas, sur les problèmes contemporains. A titre d'exemple, je citerai le roman Les interprètes (1965, The Interpreters) du Nigérian Wole Soyinka, offrant une diversité de lecture de la vie urbaine en Afrique, à travers plusieurs protagonistes ou héros ! La littérature africaine anglophone n'est pas guidée par les règles d'une langue spécifique, elle l'utilise pour transmettre un message clair à un monde moderne qui a choisi la mondialisation.»
La littérature africaine anglophone déconstruit l'influence des langues coloniales et opte pour une «africanisation du discours», comme le précise Denise Coussy dans son livre Littératures de l'Afrique anglophone (Edisud, collection les Ecritures du Sud, 2007). La littérature africaine, née dans un besoin d'affirmation de l'identité à la fois noire et africaine, se démarque des codes de la littérature occidentale. De par les conflits politiques, les engagements sociaux, elle se fait l'écho résonnant des militants sous la plume d'écrivains. «La littérature africaine anglophone favorise la compréhension de cette Afrique dynamique souillée par le sang des conflits modernes. Comme la littérature africaine d'expression française qui explore, depuis longtemps, les réalités du passé et le discours formaté de l'histoire officielle. Aujourd'hui, on peut compter sur des écrivains comme Chimamanda Ngozi Adichie et Unity Dow qui représentent à elles seules une nouvelle génération de militants pour une Afrique qui bouge, s'exporte et se vend», conclut Nadine Assaki.


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