Le personnel des corps communs et des ouvriers professionnels de l'INFSSF (Institut national de formation supérieure de sages femmes, ex Ecole paramédicale) de Tizi Ouzou a observé une grève de trois jours la semaine dernière, à l'appel de leur section syndicale UGTA. Les grévistes demandent «la promulgation du statut de l'institut, qui traîne depuis trois ans, afin de permettre le déblocage des carrières des travailleurs». Ils revendiquent également «l'intégration des travailleurs à temps partiel dans des postes permanents, la généralisation de la prime de contagion à tout le personnel de l'institut, à l'instar des professeurs d'enseignement paramédical». Les syndicalistes de l'INFSSF dénoncent en outre «l'exploitation et le maintien d'ouvriers dans le statut de vacataires, pendant 15 années pour certains, et en les rémunérant à 9.000 DA/mois pour un travail de 5 heures par jour». «Le mouvement sera reconduit la semaine prochaine à l'issue de l'assemblée générale avec la coordination syndicale de la wilaya, et ce, pour un autre cycle de débrayage de trois jours», a-t-on appris de la section syndicale. L'ex école paramédicale de Tizi Ouzou a été érigée il y a trois ans par décret exécutif en Institut national de formation supérieure de sages femmes, «mais sans statut à ce jour», a rappelé le même syndicat. La section syndicale menace de reconduire le mouvement de grève cette semaine.