En marge des travaux du 3e atelier sous-régional maghrébin de formation sur les techniques modernes de gestion et de développement de l'aquaculture, manifestation initiée par la FAO en partenariat avec le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques qui s'était tenue à Tipasa du 8 au 10 décembre dernier, Sid Ahmed Ferroukhi, qui avait présidé la séance d'ouverture de cette manifestation internationale, avait animé une conférence de presse. Il avait abordé plusieurs points. Au sujet de la spiruline, un produit qui coûte très cher et peut devenir une source de revenus, car il est très demandé sur le marché international, «sur le plan technique, l'Algérie maîtrise l'élevage de la spiruline mais nous tenons à développer ce créneau affirme le membre du gouvernement ; néanmoins, il y a des priorités dans notre programme, donc nous nous penchons sur le développement de l'élevage des espèces de poissons demandées par le marché en premier lieu. d'ailleurs, je vous annonce que le secteur de l'aquaculture en Algérie s'enrichira très prochainement par la réalisation d'une ferme d'élevage du thon, ajoute-t-il, nous nous attelons à mener une offensive dans ce plan d'élevage pour ne pas rater le rendez-vous, enchaîne-t-il, une bonne production de l'aquaculture assure un effet la régulation du marché de poisson pour notre pays», conclut-il. L'horizon de l'aquaculture dans les pays du Maghreb s'annonce meilleur, dans le cas où les expériences et les techniques secrètes de chaque pays sont rendues publiques, afin d'alimenter les débats intermaghrébins pour améliorer la filière de l'aquaculture, en matière de gestion, de rentabilité et d'une production des produits aquacoles de bonne qualité. Le marché maghrébin ne fascine pas encore. La marge de son développement existe et ouvre des perspectives prometteuses ; naturellement, si elle est prise en charge, les possibilités de création de richesses et d'emplois sont assurées.