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Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme
Violences à l'égard des femmes
Publié dans El Watan le 18 - 12 - 2013

Les victimes, dont l'age varie entre 17 et 45 ans, n'osent pas déposer plainte contre leurs agresseurs, par peur des représailles de leur entourage.
Le centre national de formation des personnels spécialisés pour les établissements des handicapés (CNFPH) a abrité, hier, un séminaire autour du thème de la violence à l'égard des femmes sous l'intitulé de: «La violence contre les femmes, l'ampleur du phénomène et les dispositifs de prise en charge». Une occasion pour le parterre d'invités conférenciers constitué d'universitaire, médecins légistes, psychologues, médecins, et représentants de la société civile, d'exposer chacun son point de vue sur ce phénomène qui, malheureusement, a tendance, selon les différents intervenants, à prendre de l'ampleur. A cet égard le directeur du CNFPH, Karim Chalane, ne manquera pas, dans son allocution de bienvenue, de mettre l'accent sur les statistiques que présentent les services de la Gendarmerie nationale qui révèlent que les actes de violence envers les femmes (69 cas en 2012 et 39 cas jusqu'à septembre 2013) constituent 43% de l'ensemble des affaires de mœurs ou de violence traitées dans la wilaya de Constantine en 2013 contre 41% en 2012.
Le conférencier souligne d'autre part que ce phénomène s'exprime sous des formes multiples allant de l'agression verbale, physique et sexuelle, jusqu'à revêtir des formes plus discrètes comme la violence morale ou le harcèlement sous toutes ses formes. Pour la présidente de la section locale de l'association Rachda de défense de la cause des femmes, Malika Chettouh, que nous avons interrogée en marge de ce séminaire, cette violence envers les femmes est un phénomène permanent. Ce qui est encourageant, néanmoins, estime-t-elle, est que désormais les institutions étatiques se penchent sur ce problème grâce au travail de sensibilisation et d'information réalisé sur le terrain par la société civile dont le rôle est très important, mais qui reste insuffisant s'il n'est pas complété par les institutions légales. La tranche d'âge des femmes les plus exposées à la violence est comprise entre 17 et 45 ans.
Problème éducatif et fléaux sociaux
Le problème éducatif, les fléaux sociaux, la drogue, l'alcoolisme, mais aussi les difficultés socio-économiques sont les principales causes de cette violence. Les statistiques fournies, précise-t-elle par ailleurs, ne présentent que des échantillons épars qui ne reflètent pas l'ampleur d'un problème qui reste tributaire de considérations purement subjectives de la part de la famille ou de la société qui incriminent la femme plus qu'ils ne déplorent les agissements commis à son encontre.
Ce qui renvoie à la situation dramatique de ces femmes victimes de leurs époux, frères, collègues de travail et qui ignorent, pour la plupart d'entre elles, les modalités opérationnelles pour sortir de la situation à laquelle elles sont confrontées. On a remarqué au niveau de notre association, ajoutera notre interlocutrice, que rares sont les femmes victimes de violence ou de maltraitance qui vont jusqu'au dépôt de plainte, souvent par peur des représailles de leur entourage. Un point de vue que partage le chargé de communication de la direction de l'action sociale (DAS) Mohamed-Amine Rehaïlia, qui nous parlera de l'expérience de la DAS pour la prise en charge des femmes victimes de ces violences. Il dira, à ce sujet : «Nous utilisons deux procédés pour découvrir ce genre de phénomène, d'abord par l'entremise de nos équipes qui font des sorties nocturnes quotidiennes pour recueillir les SDF ; et souvent nous avons pu secourir des jeunes filles fugueuses, des femmes seules ou accompagnées d'enfants, divorcées ou victimes de mariage sous seing-privé (Orfi), mais aussi des femmes victimes de violences conjugales qui ont fui leurs domiciles.
Nous avons d'autre part une cellule d'écoute à la DAS qui a reçu depuis le début de l'année, 45 femmes victimes de violences physiques ou d'agression sexuelle au sein de leur famille. Il n'en demeure pas moins que toutes ces victimes n'ont pas pu être prises en charge par nos services. Nous avons dû les transférer à Diar Errahma, chose que nous déplorons car ces structures ne sont pas conçues pour recevoir ces femmes. Il est urgent à notre sens que la ville de Constantine se dote d'un centre spécialisé pour l'accueil de cette catégorie de personnes comme il en existe à Alger et Tlemcen.» Les différents intervenants au cours de ce séminaire ont estimé pour conclure, que le débat sur la violence contre les femmes doit être engagé en profondeur par les représentants des différentes parties concernées pour juguler le phénomène.


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