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Le cri de détresse des titulaires de DEUA
Interdits de promotion dans la Fonction publique
Publié dans El Watan le 15 - 01 - 2014

Les démarches auprès du ministère de l'Enseignement supérieur pour obtenir la reconnaissance de leur diplôme se sont avérées infructueuses.
Le comité national des titulaires de diplôme d'études universitaires appliquées (DEUA) lancent leur cri de détresse «suite à la fermetures de toutes les portes pouvant mener à la reconnaissance de la valeur universitaire de leur diplôme et leur reclassification dans la Fonction publique». Le président de ce comité, Yahya Alili, estime que la porte principale a été fermée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a signifié une fin de non-recevoir à leur doléance principale. «La question de classification des diplômés en DEUA sur la grille indiciaire des salaires n'est pas du ressort du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», a indiqué récemment le ministre de ce secteur, Mohamed Mebarki, expliquant que «la classification des diplômés en DEUA sur la grille indiciaire des salaires est prise en charge notamment par la Fonction publique».
Les titulaires de DEUA ont mené, depuis 2011, plusieurs actions de protestation pour revendiquer des mesures d'équivalence de leur diplôme avec la licence LMD. Leur diplôme délivré après 3 ans d'études à l'université se trouve mis au même titre qu'un diplôme de technicien supérieur délivré sans études universitaires. Les titulaires de DEUA, qui occupent des postes dans des entreprises publiques, sont également privés de promotion.
Sortis des universités algériennes depuis les années 1990, ces diplômés sont confrontés à «l'entêtement» des responsables concernés faisant fi des dispositions de la loi 99-05 du 4 avril 1999 qui définit les caractéristiques du diplômé et reconnaît sa valeur universitaire, et ignorant plusieurs articles des lois 06-03 et 90-11 régissant l'accès aux postes dans la Fonction publique et le code du travail. Les démarches auprès du ministère de l'Enseignement supérieur se sont avérées «infructueuses», désespère le comité. Bien que les textes régissant les fonctions du ministre de l'Enseignement supérieur accordent des prérogatives à ce responsable pour effectuer un travail de coordination et remettre de l'ordre pour que les diplômes délivrés par les établissements du secteur soient placés en tant que tel.
«Les différents responsables du département se sont contentés de solutions de rafistolage», dénonce le comité des titulaires du DEUA. Il indique que la mesure prise par la tutelle permettant à ces diplômés de poursuivre leurs études à l'université afin d'obtenir des diplômes de licence (bac+4) ou d'ingéniorat (bac+5) est semée d'embûches. Sur les 100 000 diplômés, selon le même comité, seules quelques exceptions peuvent trouver des places pédagogiques dans leur spécialité. Aussi, étant des fonctionnaires ou des employés opérationnels, l'emploi du temps ne permet pas à la majorité de ces diplômés d'envisager la reprise des études. Le titulaire du DEUA doit donc choisir entre renoncer à ses études ou à son emploi.
Le comité explique que la solution n'est pas tant dans l'équivalence des diplômes, mais plutôt dans les statuts régissant les différentes corporations professionnelles de la Fonction publique.
«Les textes existent. Il suffit que les nouveaux diplômés introduits dans l'enseignement supérieur soient ‘‘pris'' en charge dans la Fonction publique.» La révision des statuts effectuée à partir de 2008 a ignoré les nouveautés introduites dans le système de l'enseignement supérieur.


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