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Les oléifacteurs réclament l'effacement de leurs dettes
Wilaya de Tizi Ouzou
Publié dans El Watan le 15 - 02 - 2014

Les propriétaires d'huileries n'arrivent pas à faire face aux échéances bancaires et demandent l'application de la mesure d'effacement des dettes en faveur des agriculteurs.
Les oléifacteurs exerçant dans la wilaya de Tizi Ouzou et également à travers le pays tirent la sonnette d'alarme et dressent un constat peu favorable de leur investissement en raison de leur situation financière précaire. Ces investisseurs ont acquis des huileries en déposant des dossiers auprès des directions territorialement compétentes des services agricoles et de la chambre agricole, et auprès de la BADR (banque algérienne de développement rural) qui assure les financements nécessaires.
Aujourd'hui, ils se retrouvent dans l'incapacité de rembourser leurs redevances bancaires. Constitués en collectif national, ils sont près d'une centaine à réclamer l'effacement de leurs dettes à la faveur de l'annonce faite par le président de la République en 2009 à Biskra, qui avait décidé de supprimer les dettes des agriculteurs. «J'ai acquis une huilerie en 1999 pour un montant de 14 millions de DA de prêt bancaire. J'emploie 4 personnes lorsque la récolte oléicole est bonne. D'autres font travailler jusqu'à 6 personnes. Après 14 ans d'activité, je me retrouve incapable d'honorer les versements à la banque. Je n'ai remboursé que 5 millions de DA. Avec les intérêts et les pénalités, il me reste à payer 13 millions de DA.
C'est injuste, d'autant plus qu'il y a des saisons où je n'ai reçu aucun client à cause de la baisse de la production oléicole, comme c'est le cas l'année passée», nous dira A. Illourmane, propriétaire d'une huilerie à Illiten, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce délégué national des oléifacteurs nous dira à ce titre: «Aujourd'hui, nous demandons l'effacement de nos dettes comme l'a décidé le président de la République en 2009». Néanmoins, selon notre interlocuteur, aucune mesure n'a suivi cette décision, car les banques réclament toujours leur dû. «Au lendemain de ces mesures, la banque nous demande de constituer des dossiers en vue de procéder à l'application de la mesure du Président. A notre stupéfaction, on nous apprend quelques mois plus tard que nos huileries sont des PME/PMI. Or, nous sommes des détenteurs de cartes agricoles», ajoutera-t-il.
Deux mois de travail par année
Beaucoup d'autres investisseurs des autres wilayas du pays endurent la même situation. Ali. T, de la région de Bouira, se demande : «Pourquoi nous écarter de cette mesure qui aurait soulagé nos souffrances ? J'ai commencé l'activité en 1998 après l'achat d'une huilerie pour un montant de 12,69 millions de DA. Avec les pénalités de retard, j'ai remboursé 16,71 millions. La BADR me réclame encore plusieurs millions de DA. Sur quelle base a-t-on déduit ce montant ?». Un autre investisseur d'Annaba, M. Messak dira quant à lui: « J'ai payé à la banque le crédit initial et elle me réclame encore le double de ce crédit », c'est aberrant, regrette-t-il. Dans une lettre adressée au président de la République et aux différentes institutions concernées, les oléifacteurs demandent de bénéficier de l'effacement de leur dette cumulée pendant les années d'activité. Ils demandent à ces responsables «de bien vouloir étudier consciencieusement leur cas afin de bénéficier de la faveur relative à l'effacement des dettes».
Pour appuyer leur demande, ces oléifaceteurs prennent acte de l'annonce du président de la République et se référent aux lois reconnaissant leur qualité d'agriculteurs à part entière. Reconnaissant leur incapacité à honorer leurs crédits, ils expliquent dans leur document qu'«après tant d'années de sacrifices, nous n'avons pas pu honorer nos engagements». Ils précisent que le problème de rentabilité des huileries est la raison du non payement de leurs échéances bancaires.
En outre, ils rappellent que leur activité est saisonnière et qu'ils ne travaillent que deux mois par année. En plus des aléas du climat tels que les incendies, les intempéries, qui engendrent la destruction des oliveraies et la difficulté de régénération des oliviers. Le terrorisme et la concurrence déloyale sont les autres problèmes soulevés par les oléifacteurs. De ce fait, ils demandent à la banque de tenir compte de ces facteurs qui portent préjudice à leur investissement.


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